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Bienvenue à la FCPE Montigny

Bienvenue sur le blog de la FCPE de Montigny-le-Bretonneux !

 

Au nom des bureaux des conseils locaux primaire-maternelle, collèges, lycées, bienvenue sur ce site de la FCPE (Fédération des Conseils de Parents d'Elèves) de Montigny-le-Bx qui regroupe 6 conseils locaux.... (lire la suite ici par François ANDRE)

L'Education à Montigny vous intéresse?  Contactez-nous, et rejoignez un groupe de parents d'élèves actifs. Les contacts :

Primaire maternelle : fcpe.montigny@gmail.com
Collège Les Prés : lespresfcpe@gmail.com
Collège Giacometti: tazimail@free.fr   

Collège La Couldre: fcpelacouldre@gmail.com

Blog FCPE La Couldre fcpelacouldre.asso-web.com

Lycée E. de Breteuil: fcpe.lyceebreteuil@gmail.com

Lycée Descartes: fcpe.descartes78@gmail.com

Blog FCPE Descartes http://fcpe78descartes.asso-web.com

 

 

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Agenda

Samedi 7 septembre 2013: Forum des Associations 9h-19h

Mardi 10 septembre 2013:  Réunion de rentrée FCPE lycée Descartes 19h

Mardi 17 septembre 2013:  Réunion de rentrée FCPE Collège Les Prés 20h

Jeudi 19 septembre 2013:  Réunion de rentrée FCPE lycée Emilie de Breteuil 20h

Mardi 24 septembre 2013:  Réunion de rentrée FCPE collège La Couldre 18h

Vendredi 27 septembre 2013:  Réunion de rentrée FCPE collège Giacometti 20h

Jeudi 10 octobre:  Soirée Handicap organisée par la Maison de la Famille, Salle Jacques Brel 20h

Vendredi 11 octobre 2013:  Elections de parents d'élèves

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2 janvier 2009 5 02 /01 /janvier /2009 21:20
"L'école évolue pour préparer l'avenir": telle est la formule choisie par le Ministre pour présenter ses voeux 2009 aux enseignants, qui ont reçu cette carte de voeux par voie électronique:



Carte de vœux electronique du ministre: "L’école évolue pour préparer l’avenir"

http://www.voeux2009-ministre.education.gouv.fr/reception_1_animation.php


Il faut avoir une certaine dose de cynisme, ou un art consommé de la langue de bois - au choix -  pour parler ainsi de nouveaux services et nouvelles opportunités.. !

A l'aune de la suppression des RASED, de la perte d'heures de cours ou d'options, du sureffectif par classe, de la baisse des DGH y compris dans les ZEP, et de la dérégulation complète de la carte scolaire, chacun appréciera ces fortes paroles du Ministre: l'école 2009 ferait "reculer les injustices"; permettrait de "combattre l'échec scolaire et de faire progresser tous les élèves". C'est une honte de parler ainsi de son propre bilan quand toutes les mesures prises vont exactement dans le sens contraire, et quand on sait qu'en 2008 nous sommes devenu le seul pays d'Europe à avoir abaissé le nombre de jours de classe à 140 jours/an (la moyenne étant autour de 190-200), et le seul pays d'Europe où un élève "en difficulté" peut cumuler 6h30 d'école/jour (un record absolu dans les rythmes scolaires). Bravo l'ambition!


Contrairement à ce que vous dites, Monsieur le Ministre, ces réformes ne sont pas les nôtres.


F. ANDRE

Le texte intégral des voeux du Ministre Xavier Darcos:

" En ce début d'année 2009, je voudrais tout d'abord adresser mes vœux les plus sincères de réussite et de bonheur aux douze millions d'élèves de France. Nous avons la chance d'être nés ou de vivre dans un pays qui a fait de l'intelligence et du savoir un bien commun accessible à tous, et qui consacre chaque année une part très importante de la richesse nationale à ce très beau service public qu'est l'Éducation nationale. Les élèves ont aussi le droit, de ce fait, d'attendre de l'école qu'elle veille en permanence à leur dispenser un enseignement de haute tenue et à leur procurer l'encadrement, l'attention dont ils ont besoin pour réussir leur scolarité et trouver leur voie vers l'excellence.
C'est à nos élèves, à leur avenir que sont dédiées toutes les réformes que j'ai conduites dans ce ministère, sous l'autorité du Président de la République et du Premier ministre. C'est pour eux que j'ai tenu à rédiger des programmes de l'école primaire qui fassent une part plus importante aux savoirs fondamentaux, car je considère qu'un pays comme le nôtre n'a pas le droit de rester impuissant face à l'échec scolaire des élèves qui sortent de l'école primaire. C'est eux, qui n'avaient parfois personne dans leur entourage capable de les aider, qui bénéficient désormais des deux heures de soutien hebdomadaires proposées dans chaque classe. C'est eux, qui n'avaient souvent pas les moyens de se payer des cours particuliers très chers, qui bénéficient de stages gratuits pendant les vacances scolaires. C'est eux, qui hésitaient parfois à s'orienter dans la voie professionnelle, qui ont désormais comme les autres la possibilité d'obtenir un baccalauréat professionnel en trois ans, gage d'une insertion professionnelle réussie. C'est pour eux, qui restaient trop souvent à l'écart de l'école lorsqu'ils étaient en situation de handicap, que nous avons consacré des efforts considérables pour permettre leur scolarisation en milieu scolaire ordinaire. À tous ceux là, je fais la promesse que l'année 2009 continuera à voir l'école se transformer pour permettre plus de justice sociale et plus d'efficacité.
En ce début d'année 2009, je veux aussi dire toute ma gratitude aux enseignants de France, qui ont choisi de consacrer leur vie aux savoirs et à leur transmission. Aux côtés de leurs élèves, ils font jour après jour la démonstration de leur professionnalisme et de la passion qui les anime. J'ai été un des leurs et j'ai passionnément aimé le métier qu'ils exercent, qui est pour moi l'un des plus nobles qui soient. Je sais leur compétence, je connais leur dévouement et je comprends aussi leur sentiment d'impuissance lorsque l'école ne parvient plus à endiguer les injustices de notre société. Leur place est aux avant-postes de tous les progrès de notre société et c'est pourquoi je veux qu'ils soient mieux considérés. En 2009, je veux aller plus loin dans la revalorisation de leur condition et l'accroissement de leur pouvoir d'achat. Ils seront un peu moins nombreux, certes, mais mieux payés.
Enfin, je voudrais dire un mot des mois qui nous attendent. En 2008, nous avons conduit un nombre de réformes sans précédent dans l'histoire du système éducatif car il y avait urgence, notamment pour l'école primaire dont les résultats ne cessaient de se dégrader. Je veux remercier tous ceux qui ont fait en sorte que ces réformes aient pu s'appliquer dans les meilleurs délais et je pense notamment, en dehors des enseignants, aux personnels administratifs de l'administration centrale et des administrations déconcentrées, ainsi qu'aux personnels de direction. Je sais qu'ils ont accepté ce rythme et ces changements parce qu'ils connaissent et défendent l'intérêt de leurs élèves. En 2009, nous continuerons à réformer en profondeur le système éducatif, qui en a besoin. Nous prendrons aussi le temps de la discussion et de la concertation, comme sur les lycées où nous avons encore besoin de travailler pour parvenir à nous accorder sur les évolutions nécessaires. Là encore, c'est l'intérêt des lycéens et l'engagement de leurs professeurs qui dictera les contours de cette réforme.
Je souhaite à tous, ainsi qu'à tous ceux qui vous sont chers, une excellente année 2009 !"

On peut aussi comparer avec les voeux 2008 pour mémoire qui sont  ici

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27 décembre 2008 6 27 /12 /décembre /2008 18:33

Alors que Xavier Darcos tente d'éteindre l'incendie, Nadine Morano souffle sur les braises... Jeu politique subtil !

Source AFP


Mouvement lycéen: la réforme ne sera pas "enterrée" (Morano)


La réforme des lycées ne sera pas "enterrée" a assuré dimanche la secrétaire d'Etat à la Famille Morano en estimant que les lycéens étaient victimes de "désinformation" et "manipulés"

"Elle ne sera pas enterrée, je vous le dit droit dans les yeux", a déclaré Mme Morano lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro.

"Sur cette réforme des lycées, il était indispensable de faire reculer toutes les désinformations qui circulent parmi les lycéens", a-t-elle ajouté.

Le ministre de l'Education Xavier Darcos a annoncé jeudi qu'il allait "rouvrir la totalité du dossier", sur fond de manifestations de lycéens.

"Bien sûr qu'ils sont manipulés", a ajouté Mme Morano. "On voit bien que ce sont mêlés au lycéens des groupes de casseurs et des groupuscules d'extrême gauche qui ne se cachent pas par rapport aux messages qu'ils véhiculent".

En réponse à une question, Mme Morano a aussi jugé "anormal" d'"utiliser sa salle de cours pour faire de la désinformation ou pour exprimer son sentiment personnel vis à vis d'une réforme".

"Je pense qu'il faudra prendre des mesures une fois pour toutes pour que l'expression syndicale" se fasse "mais elle doit se faire à l'extérieur des lycées, pas dans les salles de classe", a-t-elle estimé.


"Je l'ai vécu dans certains secteurs avant même d'être ministre où j'ai vu la façon dont en cours on désinformait les élèves s'agissant des réformes en train de se mettre en oeuvre. Et c'est inacceptable", a dit Mme Morano, entré au gouvernement au printemps dernier.


A écouter : Nadine Morano invitée du Grand Jury RTL

dewplayer:http://media.rtl.fr/online/sound/2008/1221/2851078_Reecoutez-le-Grand-Jury-de-Nadine-Morano.mp3&




La maternelle c'est 3 ans !

(Source AFP)

La secrétaire d'Etat chargée de la Famille Nadine Morano a souligné dimanche que "l'école maternelle c'est trois ans", et indiqué avoir "à l'étude" un dispositif de "financement croisé" pour des jardins d'éveil destinés aux enfants âgés de deux à trois ans.


"La maternelle n'existe pas pour les deux ans, il y a des tolérances qui existent dans certaines régions", mais en fait "dans très peu de secteurs", car "l'école maternelle c'est trois ans", a déclaré Mme Morano au au Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI.


En milieu rural, "il y deux départements qui souhaitent expérimenter les jardins d'éveil, je pense à la Mayenne et au Rhône", a-t-elle poursuivi. Elle a indiqué avoir "à l'étude" un dispositif qui consisterait à abriter ces structures dans des écoles disposant de locaux pour les accueillir, ce qui permettrait d'économiser les frais d'eau, de chauffage ou d'électricité.


Dans ce schéma, "on fait garder les enfants par du personnel formé petite enfance, parce qu'un enfant de deux ans, c'est encore un bébé et que la quasi-totalité des rapports faits par des pédo-psychologues démontrent que la scolarité des enfants de deux ans n'est pas bonne", a-t-elle expliqué.

"Nous sommes en train de travailler sur un dispositif de financement croisé par la Caf (caisse d'allocations familiales), les communes et les communautés de communes, mais aussi les parents en fonction de leurs revenus", a précisé Mme Morano.


Elle a également indiqué souhaiter "associer les entreprises pour qu'elles financent, comme elles le font pour les crèches d'entreprise, des places de berceau".

Nadine Morano s'était déjà déclaré début novembre favorable à un rapport sénatorial proposant de développer des jardins d'éveil pour les enfants de 2 à 3 ans.


"La création de jardins d'éveil, structures alternatives entre la crèche et l'école, aurait le mérite d'améliorer la prise en considération des rythmes des jeunes enfants, tout en offrant à ces derniers la possibilité d'un développement harmonieux, au sein de structures adaptées", avait-elle alors commenté.



Puisqu'on en parle...

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23 décembre 2008 2 23 /12 /décembre /2008 18:09
Après une année comme l'éducation n'en a presque jamais connue, il est temps de souffler un peu (pas trop..), en attendant 2009, l'année de "l'Explication Nationale". Toute l'équipe du bureau du conseil local primaire/maternelle de la FCPE Montigny se joint aux deux bloggeurs fous (noms de code: MV et FA) pour vous souhaiter un bon Noël en famille.
FA


Nota: tous les parents FCPE de Montigny se retrouvent bientôt pour notre désormais traditionnelle galette qui aura lieu soit le vendredi 23, soit le vendredi 30 janvier.

Vous trouverez ci-dessous, les voeux de notre président départemental:


"Vers d'autres horizons"


"L'école, lieu de transmission de valeurs qui ne soient réductibles à aucune idéologie, au seul service de l'émancipation des individus.

Creuset, sans cesse renouvelé, d'un désir de comprendre, d'un désir de se dépasser, d'un désir d'agir pour transformer le monde.

Lieu de dialogue intergénérationnel, lieu d'inclusion, lieu de mutualisation de ces désirs de vie, dans un contrat d'attention et de liens positifs, en dehors de tout dogme,

lieu porteur d'universalité, et non pas de sélection, de ségrégation, ou d'exclusion.....


Je vous souhaite une année riche de sens, d'émotions, de projets....."

Bonne année 2009
Xavier FERNAGU

Président FCPE 78




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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 16:27
Nous vous rappelons cette heureuse initiative de "Sauvons l'Ecole" qui a invité Eddy KHALDI, l'un des auteurs du livre "Main basse sur l'école publique" avec Muriel Fitoussi, pour une réunion-débat publique:

 


Jeudi 11 décembre

18h30 à Trappes

Maison des Familles-Salle Gravaud

rue Jean Zay



Parents, vous êtes tous cordialement invités à participer à ce débat, qui vous permettra d'échanger avec l'auteur du livre.    FA

(voir aussi: à lire d'urgence)

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4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 21:54

Communiqué de presse

3 décembre 2008

Mais dans quel pays vivons-nous ?

 

C'est à peine croyable ! Le rapport Varinard, rendu public aujourd'hui, envisage la possibilité d'emprisonner des mineurs à partir de 12 ans et de les faire juger dès 16 ans sous le même régime que les adultes : mêmes juridictions, mêmes peines ? Si le sujet n'était pas si grave, on pourrait en rire…

 

La FCPE ne l'acceptera pas !

 

Pas plus qu'elle n'acceptera le fichage dans EDVIRSP de mineurs potentiellement soupçonnables de pouvoir, un jour peut-être, porter atteinte à l'ordre public… Ni que des gendarmes se livrent à des interventions musclées avec des chiens dans les classes pour faire régner la terreur. Ni que l'on prenne prétexte du rapport Varinard pour relancer l'idée d'une détection précoce des troubles du comportement chez les enfants de 3 ans, eux aussi considérés comme des délinquants potentiels, comme s'y essaye l'UMP.

 

Où peut bien aller un pays qui a si peur de sa jeunesse…

 

La FCPE ne peut que se répéter : on ne prédit pas la délinquance, on la prévient.

 

Rapport Varinard
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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 00:53
Deux appels à manifester ont lieu ce même jour à Paris:

Le premier, à 9h devant le Sénat, pour la défense des RASED:
A l'occasion de l'examen du projet de budget par les sénateurs, un rassemblement à l'initiative des AREN (association des rééducateurs de l'Education nationale) d'Ile de France, est prévu devant le Sénat pour protester contre la transformation des postes de RASED.  Voir le site de la FNAREN: http://www.fnaren.asso.fr/


Le second, à l'appel des professeurs de SES qui appellent à la grève ce merdredi 3 décembre dans leur discipline: ils demandent à les rejoindre à 13h place de la Madeleine, et à participer à un meeting à 15h30 à la bourse du travail avec prises de parole de leurs soutiens et Assemblée générale. Ils demandent à tous ceux qui sont attachés à cette discipline (parents, citoyens, profs d'autres disciplines, élèves, anciens élèves...) à venir manifester.

L'APSES a un site: http://www.apses.org/
Le mot d'ordre: AS UNE SEULE SECONDE SANS S.E.S. !
La filière SES souffrirait particulièrement de la réforme de la Seconde. Le projet dans l'état actuel marginaliserait l'option SES en seconde. Et la demande pour le bac ES serait notablement affaiblie(avec la fusion ES/STG).

Sur le site, un article détaille "dix bonnes raisons" claires et argumentées pour la mobilisation autour de cette discipline.

PAS UNE SEULE SECONDE SANS S.E.S. !


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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 15:59

A la question: comment fait-on en France de la prévention dans les établissements d'enseignement public? La réponse est dans ce message vocal, laissé le mardi 18 novembre à 15h par un professeur de l'école des Métiers d'Auch-Pavie, sur le répondeur de l'émission "là-bas si j'y suis" de France Inter. On perçoit dans la voix un enseignant encore tétanisé, comme ont dû l'être ses élèves, par cette descente de gendarmerie franchement musclée.


Ecoutez bien: cela se passe en France, en 2008, dans une école!

On lâche des chiens policiers sur des élèves pendant un cours. On se moque même de savoir si l'on casse l'ordinateur d'un élève. Une descente à visée "pédagogique" selon les termes de la procureure qui laissera des marques aux jeunes. Et les gendarmes n'ont fait aucune prise significative.

Un témoignage qui glace le sang, qui rappelle d'autres époques, d'autre régimes, d'autres pays. Un témoignage que nous retranscrivons ici intégralement.


(Répondeur de "là-bas si j'y suis", France-Inter, 18 novembre 15h. )

dewplayer:http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/1/92/89/89/Ecole_france.mp3&

"Lundi 17 novembre 2008. 10h30. Ecole des Métiers du GERS.

Je fais cours quand, tout à coup, sans prévenir, font irruption dans ma classe 4 gendarmes décidés, accompagnés d'un maître-chien affublé de son animal.
Personne ne dit bonjour, personne ne se présente.
Sans préambule, le chien est lancé à travers la classe.
Les élèves sont extrêmement surpris.

Je pose des questions aux intrus, demande comment une telle démarche en ce lieu est possible. On ne me répond pas, j'insiste, on me fait comprendre qu'il vaut mieux que je me taise. Les jeunes sont choqués, l'ambiance est lourde, menaçante, j'ouvre une fenêtre qu'un gendarme, sans rien dire, referme immédiatement, péremptoirement.

Le chien court partout, mord le sac d'un jeune à qui l'on demande de sortir, le chien bave sur les jambes d'un autre terrorisé, sur des casquettes, sur des vêtements.
La bête semble détecter un produit suspect dans une poche, et là encore on demande à l'élève de sortir.

Je veux intervenir une nouvelle fois, on m'impose le silence.
Des sacs sont vidés dans le couloir, on fait ouvrir les portefeuilles.
Ces intrusions auront lieu dans plus de dix classes et dureront plus d'une heure.
Une trentaine d'élèves suspects sont envoyés dans une salle pour compléter la fouille.
Certains se retrouvent
en caleçon. Parmi les jeunes, il y a des mineurs.

Dans une classe de BTS, le chien fait voler un sac, l'élève en ressort un ordinateur qui ne fonctionne plus, on lui dit en riant qu'il peut toujours porter plainte.

Ailleurs (atelier de menuiserie-charpente), on aligne les élèves devant le tableau.
Aux dires de ceux-ci et du prof, le maître-chien lance : « Si vous bougez, il vous bouffe une artère et vous vous retrouvez à l'hosto ! »

Il y a des allées et venues incessantes dans les couloirs, les gendarme sont en poste devant les classes.
J'apprendrais par la suite qu'aucun évènement particulier dans l'établissement ne justifiait une telle descente.

La stupeur, l'effroi ont gagné les élèves.
Ils m'interrogent une fois la troupe partie, je ne sais que dire, je reste sans voix.
Aucune explication de la direction pour le moins très complaisante.

Je comprends comment des gens ont pu jadis se laisser rafler et conduire à l'abattoir sans réagir : l'effet surprise scie les jambes.

Ensuite, dans la journée, je m'étonne de ne lire l'indignation que sur le visage de quelques collègues. On se sent un peu seul au bout du compte. Certains ont même trouvé l'intervention normale, d'autres souhaitable.

Je me dis qu'en 50 ans (dont 20 comme prof), je n'ai jamais vu ça. Que les choses empirent ces derniers temps, que des territoires jusque là protégés subissent l'assaut d'une idéologie dure.

Mais au-delà de l'aspect légal ou illégal de la démarche, c'est l'attitude des gendarmes : impolis, désagréables, menaçants, ironiques, agressifs, méprisants, sortant d'une classe de BTS froid-climatisation en disant : « Salut les filles ! » alors que, bien sûr il n'y a que des garçons, les félicitant d'avoir bien « caché leur came et abusé leur chien ».
A vrai dire des marlous, de vrais durs n'auraient pas agi autrement.

C'est en France, dans une école, en 2008.


Je me dis que ces gens-là, les gendarmes, devraient accompagner les gens, les soutenir, qu'ils devraient être des guides lucides et conscients. Au lieu de ça, investis d'un drôle de pouvoir, ils débarquent, on dirait des cow-boys, ils terrorisent les jeunes, ils
sont comme des chiens.

J'aurais voulu que ça se sache, car ça arrive chez nous, dans nos écoles, et c'est franchement inadmissible.

Voilà! C'est signé un professeur qui ne manque jamais de faire dans sa classe une prévention qu'il juge intelligente, contre la drogue. Merci. "

 

Lire aussi : http://www.france-info.com/spip.php?article219982&theme=9&sous_theme=11

Et au collège de MArciac, deux jours plus tard, même genre de descente: http://nogarojournal.imadiez.com/2008/11/25/marciac/

La bande son suivante est aussi saisissante: elle confronte le témoignage du père d'une élève de 4eme du collège de Marciac, et le témoignage du principal. Les témoignages concordent mais le principal ne semble pas du tout se rendre compte de la gravité de ce qui s'est passé... 

dewplayer:http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/1/92/89/89/audio-in-vivo_2008-12-02_.mp3&

L'Humanité souligne que cette intervention a coïncidé avec une autre procédure semblable deux jours avant, le 17 novembre, à l’école des métiers d’Auch-Pavie, toujours dans le Gers. Selon la FCPE locale, citée par le quotidien, 23 interventions de ce type auraient déjà été menées depuis début 2008.


http://www.ladepeche.fr/article/2008/11/27/499588-Auch-Polemique-sur-les-controles-de-stupefiants-au-college.html

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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 17:43


Salon de l'Education

La FCPE continue sa campagne de mobilisation sur le mal de dos


(emplacement du stand FCPE - CE 128)

 

La FCPE continue sa campagne de mobilisation pour lutter contre les cartables trop lourds.

Chaque jour, les visiteurs se prêteront au jeu de porter un cartable qui équivaut encore aujourd'hui à 25 % du poids moyen d'un adulte alors que les textes officiels préconisent un cartable n'excédant pas 10% du poids de l'élève.

Enfants et parents présents sur le salon pourront également essayer un mobilier ergonomique qui fait partie des solutions pour limiter au maximum le mal de dos chez les futurs adultes.

 

Jean-Jacques Hazan, président de la FCPE, répondra à vos questions à l'ouverture du salon sur le stand de la FCPE

Les administrateurs nationaux de la FCPE pourront également vous rencontrer et discuter sur tous les sujets qui mobilisent la FCPE :

-         le poids du cartable (jeudi 27 novembre)

-         l'accueil des enfants en situation de handicap (vendredi 28 novembre)

-         la santé à l'école (vendredi 28 après-midi)

-         la maternelle et l'école à 2 ans (samedi 29 novembre)

-         les remplacements et la liste de carence (dimanche 30 novembre)

-         la réforme du lycée (samedi 29)


Le ministre absent au Salon: "le gouvernement vous ment, Super Instit au salon"


Le Ministre de l'Education Nationale, Xavier DARCOS, devait être présent à l'ouverture de ce salon, hier matin (jeudi) mais à la toute dernière minute, devant la menace d'une manifestation de "mauvaise humeur" et parce qu'il était fermement attendu, il a préféré une réunion à Bruxelles, prétextant un entretien avec le président de la Commission européenne José Manuel Barroso sur les mêmes thèmes.

Jeudi effectivement, quelque 500 enseignants et parents d'élèves selon les organisateurs, 350 selon la police, ont manifesté devant ses portes pour protester contre les mesures éducatives du gouvernement. Initialement venus pour faire un "comité de soutien digne de ce nom" selon leurs termes, au ministre, ils ont distribué des tracts aux visiteurs, jouant des cymbales, de la crécelle et donnant des coups de sifflets. Des justiciers masqués répondant au nom de "super instit" ont bruyamment manifesté aux cris de “Halte à la casse de l’école” et autres “Le gouvernement nous ment”.

Le ministre a cependant prévu de venir ce matin vendredi , après Fadela Amara,  au Salon de l'Education.

FA

 


Super-instit
envoyé par super-instit

 

 

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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 11:16
Nous avons le plaisir de vous convier à notre "matinée des adhérents",
le samedi 22 Novembre 2008
à Carrières Sous Poissy (au foyer des anciens, 472, rue des Ecoles),

avec la participation de Jean Jacques Hazan, Président National.

Nous y traiterons, de 9 h à 12 h 30, de la restauration scolaire et de l'actualité éducative et fédérale.

L'accueil se fera dès 8 h 45 (avec café-croissants), de façon à ouvrir nos travaux sans retard. La matinée s'achèvera autour d'un apéritif offert par la municipalité de Carrières, en présence de son maire, Eddie Ait. Venez nombreux!

Cette année, pour la journée des adhérents , ramenée à une matinée, nous serons donc accueillis par la municipalité de Carrières-sous-Poissy. Nous pouvons prévoir un covoiturage au départ de Montigny pour ceux qui sont intéressés.

Au "menu" de ce rendez-vous annuel ouvert à TOUS les adhérents de la FCPE du département:

la cantine!

Jean-Jacques HAZAN, le président de la FCPE nationale, sera notre invité. Il nous fait l'
honneur d'animer ce débat qui portera sur la restauration scolaire, étant lui-même spécialiste de ces questions à Paris..

Un thème très "chaud", car les dernières cantines que nous avons encore en liaison chaude (cuisine sur place) sont menacées de fermeture par le Conseil Général. Les cantines sont souvent au coeur des discours (des élus locaux ou des administrations territoriales), mais rarement au coeur des actes. On parle toujours de qualité, d'éducation au goût, de mettre même 20% de bio dans les assiettes de nos enfants.. une promesse qui n'engage que ceux qui les croient... Surtout quand on voit tout ce qui repart dans les poubelles de cantine de nos écoles..

F. ANDRE
 

Ci-après, un lien vers une interview donnée par JJ HAZAN au Républicain Lorrain:
"Plus d'équité sociale, une révolution de la qualité des repas et des objectifs de santé publique : Jean-Jacques Hazan, président de la FCPE, réclame un relèvement global du standard de la restauration scolaire."

 

NON RENSEIGNEE

Restauration scolaire

La FCPE demande une loi-cadre pour la cantine

publié le 08 octobre 2008

Les parents d'élèves de la FCPE ont réclamé l'élaboration d'une loi-cadre reconnaissant le statut de la restauration scolaire comme service public à part entière, lors d'une conférence de presse le 8 octobre, à quelques jours de la 19e édition de "la semaine du goût" (du 13 au 19 octobre). La FCPE tient à réaffirmer ses revendications vis-à-vis du service public de restauration scolaire a expliqué son président Jean-Jacques Hazan : "Nous demandons une loi-cadre sur la restauration scolaire, car depuis un avis rendu en 2004 par le Conseil national de l'alimentation préconisant un texte de portée législative, rien n'a avancé." La restauration scolaire est aujourd'hui prise en charge par les municipalités pour le premier degré. Elle est gérée par la caisse des écoles qui apporte son avis sur les tarifs et la composition des menus. Le service est assuré, soit par le personnel communal, soit par celui du service de restauration. C'est une compétence du conseil général pour les collèges et du conseil régional pour les lycées. Le prix du repas est alors arrêté en conseil d'administration. Des aides aux familles peuvent être apportées par le Fonds social pour les cantines, le Fonds social collégien ou encore le Fonds social lycéen. La majorité des collèges et des lycées gère directement la préparation des repas qui sont réalisés et consommés sur place. Dans certains cas, la gestion est assurée par une société de restauration collective : les repas sont alors préparés dans une cuisine centrale puis livrés dans une cuisine dite "satellite". D'après les données de la FCPE, la restauration scolaire est déléguée à des sociétés privées dans la moitié des cas en primaire et moins de 10 % des cas dans le second degré.
La fédération de parents plaide pour une "restauration de qualité", pas déléguée "au privé". "La restauration est un outil de santé publique, c'est parfois le seul repas équilibré et complet qu'a l'enfant dans la journée", a expliqué le président, rappelant également la nécessité de lutter contre l'obésité. Pour ce faire, il demande que les repas soient élaborés par des diététiciens. "Les recommandations en nutrition doivent être rendues obligatoires par la loi", insiste le communiqué de la fédération intitulé "le goût de la cantine". Cette loi-cadre devrait aussi permettre que la restauration soit un "service ouvert à tous", quelle que soit la situation d'emploi des parents. Pour cela, la FCPE réclame une tarification proposée en fonction du quotient familial. "Nous demandons un vrai système de redistribution", a souligné Jean-Jacques Hazan. Enfin le moment du repas devrait être "convivial et éducatif"," impliquant "un temps minimum passé à table, la qualité de l'encadrement, des règles d'hygiène respectées et un environnement calme". Pour se faire entendre, la FCPE a décidé de mener une campagne sur l'année, en sollicitant des rendez-vous auprès des maires, des conseils généraux et régionaux.

 





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7 novembre 2008 5 07 /11 /novembre /2008 07:14

A voir cette vidéo particulièrement bien réalisée par des parents de Paris. Elle s'appuie dans son argumentation sur le livre de Eddy KHALDI et Muriel FITOUSSI  Main basse sur l’école publique. A voir et à diffuser largement !



Lorsque Xavier DARCOS, ministre de l'éducation nationale, annonce la mise en place des heures de soutien, suite à la suppression du samedi matin, c’est pour « ceux qui en ont le plus besoin, ces 15 % d’élèves qui sont en grande difficulté… ». On connaît la suite : la suppression programmée de 3000 postes de RASED (Réseaux d’Aides Spécialisées aux Enfants en Difficulté)…

Sans parler des autres réformes en cours ou à venir... Mais tout ne se joue pas ici… Selon Eddy KHALDI, auteur avec Muriel FITOUSSI, d’un ouvrage « Main basse sur l’école publique », la lente casse de l’école est programmée depuis un certain temps…

Ils se sont penchés sur la généalogie des idées qui marquent ce gouvernement, en matière d'éducation nationale. Celles-ci vont puiser dans un vivier idéologiquement marqué, qui emprunte aussi bien au Club de l'Horloge (extrême-droite) qu'à l'Opus Dei.

Pour en arriver à la conclusion suivante : une marchandisation rampante devenue aujourd’hui franchement galopante…

OUI, Darcos veut et peut démanteler l'école publique…

Un film de 22 minutes qui fait le point sur les récentes mobilisations d’octobre, à la lumière des révélations d’Eddy KHALDI...

Un film fait par des parents d’élèves pour les parents d’élèves et les enseignants…

 

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