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Bienvenue à la FCPE Montigny

Bienvenue sur le blog de la FCPE de Montigny-le-Bretonneux !

 

Au nom des bureaux des conseils locaux primaire-maternelle, collèges, lycées, bienvenue sur ce site de la FCPE (Fédération des Conseils de Parents d'Elèves) de Montigny-le-Bx qui regroupe 6 conseils locaux.... (lire la suite ici par François ANDRE)

L'Education à Montigny vous intéresse?  Contactez-nous, et rejoignez un groupe de parents d'élèves actifs. Les contacts :

Primaire maternelle : fcpe.montigny@gmail.com
Collège Les Prés : lespresfcpe@gmail.com
Collège Giacometti: tazimail@free.fr   

Collège La Couldre: fcpelacouldre@gmail.com

Blog FCPE La Couldre fcpelacouldre.asso-web.com

Lycée E. de Breteuil: fcpe.lyceebreteuil@gmail.com

Lycée Descartes: fcpe.descartes78@gmail.com

Blog FCPE Descartes http://fcpe78descartes.asso-web.com

 

 

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Agenda

Samedi 7 septembre 2013: Forum des Associations 9h-19h

Mardi 10 septembre 2013:  Réunion de rentrée FCPE lycée Descartes 19h

Mardi 17 septembre 2013:  Réunion de rentrée FCPE Collège Les Prés 20h

Jeudi 19 septembre 2013:  Réunion de rentrée FCPE lycée Emilie de Breteuil 20h

Mardi 24 septembre 2013:  Réunion de rentrée FCPE collège La Couldre 18h

Vendredi 27 septembre 2013:  Réunion de rentrée FCPE collège Giacometti 20h

Jeudi 10 octobre:  Soirée Handicap organisée par la Maison de la Famille, Salle Jacques Brel 20h

Vendredi 11 octobre 2013:  Elections de parents d'élèves

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29 mai 2008 4 29 /05 /mai /2008 14:38
Samedi 31 mai 2008 à Rosny sur Seine a lieu notre congrès départemental FCPE 78


Il se déroulera de 8h45 à 17h, école de la justice, 24 rue de la Justice à Rosny sur Seine. Le congrès est un moment privilégié dans l'année pour la vie de notre fédération. Il nous permet de rencontrer des parents de tout le département, et de partager leurs préoccupations. Cette année, le menu est chargé, avec tous les fronts ouverts dans l'école publique par le Ministre. C'est donc le moment de venir, si c'est la première fois que vous allez au congrès, pour débattre, et se remonter le moral (car les DGH pour la rentrée 2008 n'ont pas évolué..).

Après l'accueil café-viennoiseries, nous aurons au programme de la journée :

- vote des différents rapports et du budget 
- présentation et élection des candidats au conseil d’administration 
- intervention de Madame le Maire 
- questions d’actualités 
- restitution de la consultation des responsables des conseils locaux

Comment venir à Rosny-sur Seine ?

Rosny-sur-Seine est à 60 Km à l'ouest de Paris et à 54 Km de Montigny.

Par l'Autoroute A13 (Paris-Normandie) en venant de Paris prendre la « Sortie 13 », 50 mètres avant le péage de Buchelay. Après la sortie 13, passer trois ronds-points en continuant toujours sur le boulevard Sully. Puis  Prendre à gauche  sur la N13 (Avenue du Général de Gaulle). Suivre la direction « Rosny-sur-Seine » par la nationale 13 en direction de Rouen (4 Km depuis la sortie de l'autoroute). Sur la N13 Rosny-sur-Seine est la première commune après Mantes-la-Jolie en venant de Paris. Entrer dans Rosny-sur-Seine. Prendre à gauche rue Dethan, puis à gauche rue de la Justice.

Covoiturage prévu: une voiture part de Bois d'Arcy (contacter la FCPE Les Prés), et une de Montigny le Hameau (FCPE primaire/maternelle 0608438043)
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17 mai 2008 6 17 /05 /mai /2008 23:30
A l'école primaire Paul Bert de Saint-Quentin, où le ministre du Travail Xavier Bertrand est adjoint au maire, les parents d'élèves ont été informés que les enfants ne seraient pas accueillis ce jeudi.
«Je souhaite qu'il y ait un maximum de maires qui applique le service minimum» déclarait Xavier Bertrand, ministre du Travail, hier sur i-Télé. «Il n'y a rien d'idéologique, tout est pragmatique: apporter une solution aux familles», poursuivait le ministre.
Mais voilà: de nombreuses mairies n'ont pas suivi la consigne. Pas même à Saint-Quentin, dans l’Aisne, où Xavier Bertrand est pourtant élu (il est adjoint au maire chargé de l’animation et du développement). Aucun service minimum n’y a été mis en place pour accueillir les élèves dépourvus de professeurs.

A l’école primaire Paul Bert de Saint-Quentin, les parents des élèves dont les enseignants font grève ont été informés que les enfants ne seraient pas accueillis ce jeudi. «De toute façon, nous ne sommes pas pour un système de garde par la municipalité» déclare Martine Laforet, secrétaire de l’établissement. «En théorie, si on suit la législation, il faut remettre aux structures d’accueil de la mairie les dossiers médicaux et les fiches de renseignements familiaux de tous les enfants concernés. Ce genre de système n’est pas raisonnable.»

Dans cet établissement classé ZEP, les parents n’ont fait aucune réclamation. Martine Laforet se l’explique très bien : «Les parents savent bien que c’est la scolarité de leurs enfants qui est en jeu. Et comme une fermeture de classe est prévue pour septembre, ils ont plutôt tendance à nous soutenir».

Frédérique Macarez, directrice du cabinet du maire UMP Pierre André, que Liberation.fr a tenté de joindre en vain, déclarait hier au Courrier Picard: «Le service minimum, dans la logique des choses, c’est à l’institution même de l’organiser, à savoir l’Education nationale».

Rappelons que Dominique Paillé, porte-parole de l’UMP, déclarait lors du dernier point de presse hebdomadaire du parti: «Nous allons montrer du doigt, parce qu'il le mérite et que son attitude est scandaleuse, le maire de Paris qui refuse obstinément» de mettre en place le service minimum. Bizarrement, personne n’a montré du doigt la mairie de Saint-Quentin.
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16 mai 2008 5 16 /05 /mai /2008 15:51

Alors que les professeurs, parents et lycéens étaient dans la rue pour la sauvegarde du service public d'Education,  le président de la République a trouvé encore un bon moyen pour qu'on parle d'autre chose. En fin de journée, il annonce la mise en place d'un service minimum d'accueil des enfants en primaire. Résultat : tous les médias ne parlent (encore!) que de cela, et pratiquement plus personne ne parle des motifs de la grève et de la manifestation. C'est une méthode de gouvernance qui nous est devenue familière. L'inconvénient de ce genre de coup, c'est qu'il ne fonctionne qu'une seule fois. Quelle parade faudra-t-il trouver si la grève prend de l'ampleur dans l'Education ?

Petit rappel sur les raisons du mouvement : il s'agit de combattre la suppression de 11200 postes dans l'enseignement à la rentrée prochaine, qui a des conséquences très concrètes sur la vie des collégiens et lycéens. Les motifs avancés sont une démographie en baisse (moins d'élèves, moins de profs) et une volonté de faire du qualitatif dans l'enseignement au lieu du quantitatif. Nos amis les journalistes auraient pu indiquer au président que les effectifs dans le secondaire (collège) vont repartir à la hausse dès l'année prochaine et que la baisse n'est que momentanée. Quand au qualitatif, c'est très bien sur le principe, mais rien n'est prévu dans ce domaine (par quelles mesures le gouvernement propose-t-il d'améliorer la qualité, quelqu'un a une idée?). On ne nous oppose que du comptable (coûte que coûte supprimer N postes/an). Par contre, pour diminuer la quantité, on a taillé dur, et l'année prochaine on compte remettre ça (avec un effectif d'élèves en hausse).

La manifestation aura été aussi l'occasion d'une superbe démonstration politique et culturelle de dénigrement collectif de la grève. En général, le pouvoir démarre sa diatribe par "Je suis pour le droit de grève car il est constitutionnel", mais poursuit par la complainte sur la France qui bosse, qui se lève tôt, qui doit mettre ses petits à l'école, la France gênée par la grève, avec pour seule stratégie de vouer aux gémonies et jeter en pâture à l'opinion publique une catégorie de salariés, pour monter les Français les uns contre les autres.
Le pouvoir feint d'oublier que, dans la rue, ce sont aussi des parents et des élèves qui manifestent, pas une catégorie de salariés.... Et qu'il ne s'agit pas d'un conflit social!! Mais s'il fallait compter sur les journalistes pour expliquer cela....
Quand au service minimum (avant l'été !), les problèmes d'application commencent déjà à se poser et le président de l'association des maires de France a clamé son hostilité.
Enfin, ce SMA ne répond pas à la continuité du service public: l'école n'est pas une garderie, et remplacer un maître d'école par un animateur de colo n'est pas une réponse à la "continuité" voulue. 

Et si on commençait par s'occuper des motifs de la grève ?

Rendez-vous dimanche 18 mai à Paris, pour ne parler QUE d'Education !


Des extraits de la déclaration de Faride Hamana , président de la FCPE (15 mai):
"Ce n'est pas la réponse opportune. Avec ce genre de projet de loi, on va générer des tensions entre les parents et les enseignants et entre les communes et les parents citoyens. Le gouvernement refuse de constater que le dispositif (SMA), là où il est mis en place, ne fonctionne pas. Avertir les parents avant une grève, les enseignants le font traditionnellement".

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16 mai 2008 5 16 /05 /mai /2008 10:17

Une déclaration de la FCPE nationale qui tombe à pic pour rappeler le positionnement et les valeurs de notre fédération.

Communiqué de presse du 15 mai 2008

 
"FCPE : Xavier Darcos perd son sang froid !"

La FCPE dénonce les attaques  inadmissibles du ministre de l’Education nationale menées ce matin sur LCI remettant en cause directement la FCPE.

 

Non, monsieur le ministre la FCPE n’est pas contre les parents d’élèves.

Elle s’oppose au démantèlement du service public d’éducation que le gouvernement met en œuvre depuis plusieurs mois sous prétexte d’économies budgétaires.

La préoccupation première de la FCPE est la réussite de tous les jeunes.

 

Quand le ministère veut bien la consulter, la FCPE a des propositions concernant le système éducatif et son évolution nécessaire.

La FCPE est disponible depuis des mois pour la concertation qui n’a toujours pas eu lieu.

La FCPE est indépendante.

Elle a toujours défendu et continuera à défendre une Ecole qui soit l’Ecole de tous les élèves.

Elle n’a de compte à rendre qu’à ses adhérents et à ses électeurs. D’ailleurs, les dizaines de milliers de parents dans la rue ce 15 mai vous répondent.

La FCPE est forte car elle s’appuie sur les 300 000 familles adhérentes qui lui font confiance et qui refusent que l’Education nationale soit bradée.

La FCPE est incontournable et légitime car plus d’un million  de parents l’ont élue première fédération dans les conseils d’école des écoles primaires et conseils d’administration des collèges et lycées.

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15 mai 2008 4 15 /05 /mai /2008 11:05
Mais qui sont nos medias? On n'entend plus que cela sur les radios, télévisions, journaux: le "SMA". Un nouveau sigle dans le paysage français des acronymes et des conversations de comptoir. Pour éviter de parler de ce qui fait mal - la baisse des moyens de l'éducation - on communique en force autour du service minimum d'accueil.. Choquant.

Car dans la pagaille des réformes mal ficelées, non concertées, lancées tous azimuts dans l'Education Nationale par le ministre Xavier Darcos, le SMA est la mesure la plus démagogique, la plus symbolique, et la plus montée en épingle, pour montrer qu'on avance résolument et efficacement sur le chemin des réformes. Est-ce que cela contribuera à résoudre l'échec scolaire et la crise de l'école? Les medias ont l'air de dire que oui, tellement ils communiquent en fanfare depuis mardi sur ce thème, en faisant oublier les vraies raisons qui jettent nos enfants, leurs enseignants et leurs parents dans la rue. Jusqu'à nous passer une interview de parents d'élèves de Périgueux, ville du ministre déchu, qui trouvent dommage qu'avec la nouvelle municipalité (perdue par X. Darcos) le service minimum ne soit plus appliqué.
Xavier Darcos a choisi symboliquement le congrès de la PEEP (il n'est pas venu en parler par contre avec nos représentants nationaux réunis à Epinal en congrès le week-end dernier..) pour annoncer son intention de relancer la mise en place du service minimum dans l'éducation nationale. Il a proposé d'en financer le coût en indemnisant les communes au moyen des retenues de salaire des enseignants grévistes. Les parents PEEP auraient quand même pu lui faire remarquer, qu'un service maximal dans l'Education Nationale eut été préférable! (c'est un passé antérieur celui-là, monsieur le Ministre ) en assurant par exemple tous les remplacements de professeurs, en ne diminuant pas les heures de cours des enfants....

Mais des maires UMP boudent aussi le service minimum à l'école
Et pourtant, ce système suscite aussi des réticences des élus de droite dans toute la France! Des maires UMP boudent le service minimum à l'école. Si le ministre Xavier Darcos tente de relancer le service minimum d'accueil (SMA) à l'occasion de la grève du 15 mai, c'est après le relatif échec du 24 janvier dernier où seules 10% des communes de l'Hexagone l'avaient alors appliqué.

Du côté des communes de gauche, les élus refusent de se faire les « complices » d'un dispositif qui, selon eux, porte atteinte au principe du droit de grève. La mairie de Paris a tranché en ce sens. (voir le coup de gueule du maire-adjoint chargé de l'Education à Paris). Mais les maires de droite commencent eux aussi à renâcler car les communes sont invitées à le mettre elles-mêmes en place en mobilisant leur personnel ou en sollicitant des partenaires associatifs. Mardi encore pourtant, le ministre du travail Xavier Bertrand a souhaité qu'un maximum de maires participent à ce dispositif « pragmatique », visant seulement à « apporter une solution aux familles ».

Question de sécurité et manque de personnel qualifié

Un article de La Croix mentionne des témoignages de maires UMP qui invoquent les questions de sécurité, et les problèmes de compétence des animateurs. Sur le principe, ils ne voient pas  pourquoi ce serait aux communes d'organiser un service minimum pour compenser les conséquences d'une grève qui ne les concerne pas. La logique voudrait que ce dispositif soit mis en place par l'État, avec les personnels, enseignants ou non, de l'éducation nationale. Pour ces élus, les considérations budgétaires passent au second plan. De fait, l'État verse aux communes participantes un forfait de 90 € par tranche de 15 enfants, somme prélevée sur les retenues de salaire des enseignants grévistes. C'est somme toute assez symbolique face aux dépenses engagées. Et il y a en outre les questions de sécurité: « Faire garder les enfants par du personnel communal à l'heure de la cantine, c'est une chose. Demander à mes employés de les accueillir toute la journée, c'en est une autre. Qui est responsable s'il survient un accident ? », interroge l'un d'entre eux.

Et à Montigny-le-Bretonneux?
Là aussi, la communication joue. Montigny est l'une des deux seules villes de la Communauté d'Agglomération (avec Elancourt), à appliquer le SMA, et tient à se montrer "bonne élève". Mais Voisins, Trappes, La Verrière, Guyancourt, Magny, ne l'appliqueront pas. Le 15 avril dernier, 3 écoles étaient fermées à Montigny (voir notre article précédent). Aujourdhui, 10 écoles (7 maternelles, 3 élémentaires) seront totalement fermées, dont l'ensemble du groupe scolaire du Poirier/Genevoix.
Les maternelles: André CHENIER - Alexandre DUMAS - Paul FORT - Maurice GENEVOIX - Arthur RIMBAUD - Jules VERNE - le VILLAGE
Les élémentaires: POIRIER ST MARTIN – Arthur RIMBAUD – Albert SAMAIN
Avec 10 écoles, organiser l'accueil et recruter les animateurs temporaires est plus délicat. En maternelle, la municipalité peut se reposer sur les ATSEM en partie. En élémentaire, il faut faire appel à des vacataires. La mairie compte sur une présence d'environ 30% d'enfants pour ses prévisions d'encadrement. Peut-être les enfants de la génération "SMA" seront-ils nettement moins nombreux aujourd'hui. La cour du Poirier Saint-Martin était très clairsemée ce matin. 

Et que feront nos enfants aujourd'hui concrètement? Il ne s'agit que d'un accueil, un service "minimum", précisent les services de la mairie. En clair, de la garderie. Et s'il pleut, ils resteront dans les salles de classe, à attendre.. la récré!
Est-ce bien cela que les parents plébisciteraient? (toujours selon la presse avec des sondages réalisés par téléphone..). Non, ils préfèrent sans doute que leurs enfants aient un enseignant devant eux. Mais pour cela, il faut rendre les postes et nos DGH....

François ANDRE
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2 avril 2008 3 02 /04 /avril /2008 10:48
Le CDEN de vendredi, reporté faute de quorum, se tient aujourd'hui à nouveau à la préfecture.. Mais sans les manifestants qui se sont donnés rendez-vous devant le rectorat (3, boulevard de Lesseps)

Et nous avons rendez-vous à nouveau avec la pluie!!

Des déclarations ont été lues à l'issue de l'annulation de ce CDEN du 28 mars.
Nous reproduisons la déclaration faite par Didier Fischer, membre du CDEN, conseiller régional d’Ile-de-France, et secrétaire de la Commission des lycées et des politiques éducatives
.
 


"La suppression de 11 200 postes d’enseignants, dont 578 dans l’académie de Versailles et 286 dans les Yvelines, suscite l’émotion légitime des enseignants, des parents d’élèves et des élèves eux-mêmes. Les DHG des collèges et des lycées, très souvent en baisse alors que dans bien des cas les effectifs ne le seront pas ou peu, obligent à se poser la question des raisons d’une telle coupe et de ses conséquences sur notre service public d’éducation...."

 

 

 








"...Il est clair que la suppression des postes est moins suscitée par la baisse des effectifs que par la volonté de multiplier les heures supplémentaires. Dans l’académie de Versailles, sur les 578 suppressions de postes, 302 sont transformés en heures supplémentaires. Nous répondons ainsi avec zèle à la promesse électorale du candidat à l’élection présidentielle, quitte à prendre le risque d’une dégradation de notre système éducatif...."

 "...Il est évident qu’à la rentrée 2008 les conditions de travail des élèves et des enseignants seront plus difficiles. Les réductions d’heures entraîneront la suppression d’options, le regroupement de séries, la suppression de certains dispositifs d’aide aux élèves en difficultés et une augmentation des effectifs par classe. La charge de travail des enseignants sera accrue, notamment par le biais des heures supplémentaires : heures moins bien payées que les heures statutaires et n’ouvrant pas de droits à la retraite. Travailler plus pour gagner moins !...."

 "...Cette vision exclusivement comptable, dont le but est, avant toute chose, la compression des dépenses, ne peut que susciter l’hostilité. Affirmer cela ne veut pas dire que l’on s’inscrive dans le refus de toute évolution de notre système éducatif. Bien au contraire, mais les coupes claires, en réponse au dogme du « moins d’Etat », vont à l’opposé de la réussite de tous les élèves. Et c’est bien là que le bât blesse. ..." 

 

"...Les travaux de nombreux sociologues et chercheurs en sciences de l’éducation démontrent l’absolue nécessité de poursuivre les efforts pour lutter contre le déterminisme social, réduire les phénomènes ségrégatifs qui se développent et gagner la bataille de la démocratisation. L’expansion scolaire a porté ses fruits et sa poursuite s’avère aujourd’hui décisive pour faire face au nouveau monde économique qui se dessine. Au final, il ne nous faut pas moins d’apprentis, moins de lycéens, moins d’étudiants, mais beaucoup plus, et qu’ils soient mieux formés ! Ce n’est malheureusement pas le chemin que nous prenons aujourd’hui !..."

 

"...En dépit des affirmations du ministre de l’Education nationale, il est difficile de considérer que l’éducation reste la priorité du Président de la République et du gouvernement de Monsieur Fillon. Pourtant, nous savons tous ici l’importance déterminante de l’éducation dans une société qui se fonde de plus en plus sur la connaissance. Le premier défi du XXIe siècle n’est-il pas celui de l’accès au savoir et à la formation ?..." 

   
"....Dans ces conditions, nous soutenons aujourd’hui ceux qui souhaitent une politique éducative ambitieuse pour notre pays et nous demandons solennellement à Monsieur le Ministre de l’Education nationale de surseoir aux suppressions massives de postes d’enseignants. Le Président de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, vient de lui écrire en ce sens."





(merci à JM Laplagne pour les photos de la manif du 28 mars)  
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1 avril 2008 2 01 /04 /avril /2008 13:16
La FCPE Montigny décrypte les propos hypocrites du Ministre. Les lycéens sont à nouveau dans la rue aujourd'hui, et ce matin le Ministre répond aux journalistes de 20 minutes qu'il ne reviendra pas sur les suppressions de postes!


Xavier Darcos (Le Figaro/Soriano)  Une interview qui donne des sueurs froides: comme si les revendications des parents inquiets et de leurs enfants scolarisés n'existaient même pas! Le ministre fait semblant d'ignorer l'exigence des parents. Il tape sur les profs, faisant passer ce mouvement de protestation pour la nième protestation catégorielle. C'est vraiment mépriser la population. Cette confusion des genres est écoeurante. Pas d'autre mot!
Faut-il rappeler à notre ministre que ce sont des parents et non des enseignants qui ont été évacués brutalement par la police au collège de la Vaucouleurs le mois dernier? que ce sont des parents qui ont occupé de nuit le collège de l'Agiot?

Ci-dessous, l'interview à 20 minutes, avec les commentaires de la FCPE Montigny

Xavier Darcos, ministre de l'Education nationale, a reçu 20Minutes alors que les lycéens sont dans la rue ce jour.

Pourquoi supprimer ces postes : vous dégraissez le mammouth?

Mais non ! D'abord, nous ne renouvelons pas 8.830 emplois de professeurs, sur 900.000. Et il y a une raison démographique: nous avons perdu 145.000 collégiens et lycéens ces trois dernières années, et 40.600 élèves de moins sont prévus à la rentrée prochaine.

FCPE: La ritournelle (ou tarte à la crème) des effectifs commence aussi à nous fatiguer, une manière de nous faire passer pour d'éternels râleurs. La baisse d'effectifs est faible dans notre département, et sans commune mesure avec le sacrifice exigé. Tout le monde sait bien qu'il y a des effets de seuil. On ne peut plus calquer linéairement le nombre de profs sur le nombre d'élèves si on a une pyramide des âges déséquilibrée dans un établissement, ou une palette de sections différentes (comme les lycées généraux et technologiques). Ou alors on nie l'idée d'orientation pour nos enfants et on met tout le monde dans un enseignement indifférencié, sans options et sans exigences.

En septembre, sauf cas marginaux (FCPE: pour le ministre, l'arrêt de l'enseignement des langues rares, ou des langues mortes, l'arrêt des options artistiques, c'est juste "marginal", et le passage au nombre maximum d'élèves par classe juste un effet collatéral sans importance), le même service public sera offert aux élèves (FCPE: non, c'est moins de service public). Et puis la qualité des cours ne dépend pas du nombre de professeurs. La preuve, on a un des meilleurs taux d'encadrement au monde (FCPE: vieil argument mal utilisé, nous avons plus d'heures de cours et de disciplines enseignées, mais ce fameux classement n'évalue que certaines matières communes aux pays comparés, on oublie la richesse des ensiegnements dispensés en France), avec un prof pour 12 lycéens, or on perd des places dans les classements mondiaux. L'école va mal (FCPE, qui veut noyer son chien l'accuse de la rage! Le rapport du HCE concernait l'école primaire et maternelle, mais pas les lycées et collèges, encore une confusion calculée et malhonnête). On me demande des postes: je réponds études surveillées, nouveaux programmes, stages, revalorisation du lycée professionnel. Il faut se réformer, changer du dedans, tous nos voisins l'ont fait, sauf nous (FCPE "je réponds d'abord baisse des postes, et avec le reste je bricole").

On a le sentiment que ce pack de réformes est non négociable. Lycéens et profs défilent pour rien?

Ces défilés reviennent tous les ans! (FCPE: FAUX! c'est injuste, car les parents et les élèves vont très rarement dans la rue, sauf que ces dernières années on les a agressés un peu plus souvent: réforme enterrée du bac dans la loi Fillon en 2005, et CPE en 2006)  Il ne faut pas être dupe du discours alarmiste et mensonger de certains syndicats (FCPE: nous ne sommes pas un syndicat, mais parents d'élèves soucieux de la qualité du service public). Et n'exagérons pas la mobilisation des lycéens. Jeudi, ils étaient 4.000 à défiler sur les 450.000 lycéens que compte l'Ile-de-France ((FCPE: c'est déjà un gros chiffre! Les RG s'accordent à dire qu'une personne dans la rue compte pour environ 100 qui ne peuvent pas venir.. le compte y est donc). Halte au feu ! Nous ne reviendrons pas sur ces suppressions: elles ont été largement discutées depuis août ((FCPE discutées?? quand cela?), et votées par le Parlement en novembre. Même si je voulais revenir en arrière, je ne peux pas. Mais je suis prêt à parler avec eux des vrais défis du lycée. Je ne suis pas enfermé dans ma tour d'ivoire.

Ne faut-il pas épargner les établissements classés en zone d'éducation prioritaire?

Mais ils le sont ! Dans les collèges «ambition réussite» et les lycées ZEP, on a maintenu les crédits spécifiques là où le nombre d'élèves est resté stable (FCPE: faux M. le Ministre, et cela frise le mensonge. Les établissements du 93 sont venus massivement à la manifestation du 18 mars). Et ceux qui verront des élèves partir du fait de l'assouplissement de la carte scolaire garderont la même quantité d'enseignants ((FCPE: un autre mensonge, nous savons bien que M. Joel-René Dupont, notre inspecteur d'Académie, très libéral sans doute, a décidé de faire glisser des heures de DGH des téablissements moins demandés vers les plus demandés.. il applique avec zèle et à la lettre votre programme de démantèlement de l'école publique, et l'illusion populiste de vos mesures d'assouplissement de carte scolaire soi-disant destinées aux familles modestes) 

Quelles économies comptez-vous réaliser ?

C'est impossible à chiffrer. Arrêtons de faire croire que notre système est radin: il est parmi les plus généreux du monde développé. Mais cela ne veut pas dire qu'il faille déLe ministre de l'Education et maire sortant (UMP) de Périgueux, Xavier Darcos, le 16 mars 2008penser n'importe comment, ou distribuer des options à tout-va ((FCPE: il n'y en a pratiquement plus, sauf dans les villes d'élite où il est impossible de dse loger décemment! C'est un propos insultant. La culture au travers des options sera distribuée aux villes riches, où la demande sociale permet encore de remplir les classes). Des lycéens ont plus de 50 heures de cours par semaine ((FCPE: des preuves que cela existe! C'est un argument spécieux et très marginal pour le coup). Les enseignants volontaires? déjà nombreux? peuvent augmenter leur pouvoir d'achat grâce au milliard d'euros distribué pour les heures supplé­mentaires (FCPE: nous les laisserons répondre sur ce point, mais nous parents salariés savons que c'est loin d'être la panacée).

C'est le fameux «travailler plus, pour gagner plus» jusque sur les bancs de l'école ?

Oui. Pourquoi les profs devraient-ils forcément travailler moins pour gagner plus? On est le premier gouvernement à s'occuper d'eux et le Président s'est engagé à revaloriser leur début de carrière (FCPE: concrètement?). Mais l'école de la Nation doit aussi se rappeler qu'il y a une nation, qui est en difficulté. L'Etat n'a plus les moyens de recruter aveuglément des enseignants (FCPE: par contre l'état trouve toujours les moyens d'envoyer des milliers de soldats supplémentaires dans des campagnes coûteuses, hasardeuses, et lointaines. Chacun d'entre eux en opérations spéciales à l'extérieur doit coûter l'équivalent de dix postes d'enseignants au bas mot. C'est juste une question de choix et de priorités....)

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16 mars 2008 7 16 /03 /mars /2008 18:53
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24 février 2008 7 24 /02 /février /2008 15:39
Communiqué de la FCPE sur un nouveau site internet qui risque de faire des dégâts...


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 Communiqué de presse

11 février 2008

 

 

 

  

 

Contact Presse

Laurence GUILLERMOU

Tél : 01.43.57.16.16

 

 

 Fédération des Conseils

de Parents d’Elèves

des Ecoles Publiques

 

108-110 Av. Ledru-Rollin

75544 PARIS Cedex 11

Tél : 01.43.57.16.16

 

e-mail : fcpecom@fcpe.asso.fr

Site : www.fcpe.asso.fr 

 

 Notation des professeurs par les élèves : un exercice périlleux pour toute la communauté éducative

 La FCPE est choquée par les sites qui permettent aux élèves de noter et d'apprécier leurs professeurs.

 Ce site livre au grand public, le nom, l’établissement d’exercice d'enseignants et la note qui leur est attribuée par des élèves prétendument anonymes.

Loin d'améliorer les relations élèves professeurs comme l'affirment ses créateurs, ce site est l'anti-thèse de l'éducation et de la citoyenneté puisqu'il est fondé sur la délation, le dénigrement et l'irrespect.

Ce n'est pas aux élèves, ni aux parents, d'évaluer les enseignants mais bien l'affaire de l'éducation nationale.

Les dérapages qui risquent d'avoir lieu vont détériorer les relations entre les enseignants, les jeunes et les parents alors qu'elles doivent reposer sur la confiance et le respect réciproques.

Des élèves ont été poursuivis pour diffamation après avoir critiqué sur leur blog, leurs professeurs.

Ce site les incite à des dérapages alors que les jeunes ne sont pas suffisamment informés sur ce que l'on peut écrire dans le respect des droits des uns et des autres.


Commentaire
: l'ambiance est décidément de plus en plus délétère et consumériste.. Jusqu'où ira cette idéologie dominante de la soi-disante "évaluation" ? L'évaluation c'est très tendance. Mais dans le monde de l'entreprise, elle répond à des critères très rigoureux. Avec la possibilité du débat contradictoire. Et si nous, parents d'élèves, nous avions à évaluer les actes posés par l'Inspection Académique et le Rectorat cette année, quelle note donnerions-nous à Messieurs Dupont et Boissinot?? 
Nota Bene: évidemment, nous ne donnons pas l'adresse du site...

(Le communiqué est reproduit en pages fixes dans la rubrique débats)
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16 février 2008 6 16 /02 /février /2008 09:37
La Librairie Le Pavé dans la Mare et la FCPE d'Elancourt
vous invitent à une Soirée-Débat sur le thème :logoPave.gif

L’Ecole est elle réformable ?

Mardi 19 février 2008 – 20h30
Salle du Conseil – Mairie de MaurepasbannierePave.jpg
Entrée libre

Avec Aline Peignault auteure de L'école, les belles et la Bête, co-écrit avec Marie Pierre Degois, et préfacé par Jamel Debbouze. Un livre qui, au travers de l'expérience du Collège Gagarine de Trappes, de 1990 à 1996, démontre que la désespérance n'est pas une fatalité

et Laurence Baranski qui a collaboré au livre Ecole : changer de cap (Ed Chronique Sociale), Ce livre est né des travaux de la Commission éducation de l’association Interactions Transformation Personnelle - Transformation Sociale, dont l’objet est de promouvoir les pratiques citoyennes et le débat public. L’école doit changer de cap : sortir d’une culture infantilisante, de "gagnants-perdants", et s’orienter vers une éducation humanisante où savoir, savoir-faire, savoir-être, savoir vivre ensemble s’apprennent conjointement.

Citoyens, enseignants , intervenants de terrains : nous sommes tous des acteurs de la transformation.
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