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Bienvenue à la FCPE Montigny

Bienvenue sur le blog de la FCPE de Montigny-le-Bretonneux !

 

Au nom des bureaux des conseils locaux primaire-maternelle, collèges, lycées, bienvenue sur ce site de la FCPE (Fédération des Conseils de Parents d'Elèves) de Montigny-le-Bx qui regroupe 6 conseils locaux.... (lire la suite ici par François ANDRE)

L'Education à Montigny vous intéresse?  Contactez-nous, et rejoignez un groupe de parents d'élèves actifs. Les contacts :

Primaire maternelle : fcpe.montigny@gmail.com
Collège Les Prés : lespresfcpe@gmail.com
Collège Giacometti: tazimail@free.fr   

Collège La Couldre: fcpelacouldre@gmail.com

Blog FCPE La Couldre fcpelacouldre.asso-web.com

Lycée E. de Breteuil: fcpe.lyceebreteuil@gmail.com

Lycée Descartes: fcpe.descartes78@gmail.com

Blog FCPE Descartes http://fcpe78descartes.asso-web.com

 

 

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Agenda

Samedi 7 septembre 2013: Forum des Associations 9h-19h

Mardi 10 septembre 2013:  Réunion de rentrée FCPE lycée Descartes 19h

Mardi 17 septembre 2013:  Réunion de rentrée FCPE Collège Les Prés 20h

Jeudi 19 septembre 2013:  Réunion de rentrée FCPE lycée Emilie de Breteuil 20h

Mardi 24 septembre 2013:  Réunion de rentrée FCPE collège La Couldre 18h

Vendredi 27 septembre 2013:  Réunion de rentrée FCPE collège Giacometti 20h

Jeudi 10 octobre:  Soirée Handicap organisée par la Maison de la Famille, Salle Jacques Brel 20h

Vendredi 11 octobre 2013:  Elections de parents d'élèves

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10 février 2009 2 10 /02 /février /2009 15:20

DGH, le retour! Trois maudites lettres pour symboliser l'effet d'une politique de privation appliquée à l'Ecole Publique, et une croisade qui n'en finit pas ! Le crû 2009 de la Dotation Horaire Globale des établissements (en nombre d’heures) n'est pas meilleur que celui de 2008. Pour certains établissements, il est même pire ! Et demain, à nouveau, parents et enseignants viendront crier leur colère sur le tarmac de Parly II, sous les fenêtres de l'Inspection Académique, au cours d'un rituel dont ils se passeraient bien.

 

Après avoir été copieusement rincés l’an dernier (rappelons que nous avons rendu des centaines de postes à effectifs d’élèves quasi constants l’année dernière dans les Yvelines), nous pensions – pauvres parents naïfs de l'enseignement public – pouvoir connaître une pause cette année, pensant qu’il n’était pas possible de comprimer davantage nos classes ?! Que nenni ! Cette année, mesdames, messieurs, l’IA des Yvelines recommence son sport d’hiver favori : l’attribution de DGH à la hache ! (oui, ça rime..)

 

Pourtant, l’effet de la DGH 2008, nos enfants le vivent quotidiennement.

Pour vous en convaincre relisez l’historique des attributions DGH sur nos 3 collèges de la ville(Les Prés, Giacometti, La Couldre). Les exemples de « compactage » sont nombreux : le niveau 5ème du collège Les Prés par exemple a vu un effectif moyen supérieur à 30 élèves/classe cette année. Au niveau national, le secondaire, et les collèges en particulier, avaient payé le prix fort des 11200 suppressions de postes de l’Education Nationale de la rentrée 2008. Pour 2009, le Ministre avait promis que la cuvée des 13500 suppressions de postes se ferait sans douleur, sur des « postes d’enseignants qui ne sont pas devant les élèves » (sans doute il comptait sur les RASED pour parvenir à cette nouvelle performance). C’était une promesse de coupe sans douleur (et sans précédent) pour endormir la population et les députés-sénateurs qui sont prêts à voter tout ce qui permet de diminuer le coût de la fonction publique… quelles qu'en soient les conséquences.

 

Et bien le crû 2009 va frapper encore plus fort dans le secondaire, dans certains lycées et collèges des Yvelines, contrairement aux belles paroles du Ministre, et du président de la République lui-même, qui affirmait à Saint-Lô, pour calmer la colère des lycéens, que la rentrée 2009 se ferait avec le même nombre de profs devant les élèves au lycée. Mensonges ! Des exemples tout près de chez vous ? Reprenons nos petits 5ème du collège Les Prés : l’an prochain ils passent en 4ème, mais sans avoir le droit à une création de division supplémentaire  de 4ème, alors qu’il y a toujours des arrivants au niveau 4ème dans tous les collèges à cause des classes européennes qui attirent des inscriptions de l’extérieur. Ils vont donc rester à 31/classe pour satisfaire l’appétit de l’IA en postes ! Une génération sacrifiée, et maudite, car elle a eu la malchance d’être mal servie par la DGH 2008, péché originel qui la suivra d’année en année au nom de la guerre des postes à supprimer. C’est tout simplement une honte ! Autre exemple, le lycée Emilie de Breteuil, qui voit cette année sa DGH amputée de 150 h pour une baisse (non fondée) de 59 élèves. C'est-à-dire un taux supérieur à 2,5 heures de DGH/élève (H/E). Alors que le taux moyen H/E est de l’ordre de 1,15-1,20 en collège et en moyenne de 1,66 en lycée (lycées genéraux et professionnels confondus). Comment arrive-t-on à ce tour de force ? Le recteur demande purement et simplement la fermeture de 4 classes (une division de seconde, une de première, et deux de technique) ! Encore un bel exemple de compactage. Les Yvelines veulent sans doute gagner une médaille dans la compétition aux meilleures suppressions de postes.

 

Le rituel annuel des délégations qui viennent réclamer les heures qui manquent s’est installé durablement.

Avant 2008, nous connaissions déjà une érosion annuelle des postes, à un rythme moyen d’environ 4 à 5000 par an, depuis exactement 2003 (ne cherchez pas de coïncidence de calendrier...). Mais en 2008, il y a eu un changement radical dans l’organisation du travail rectoral sur l’attribution des heures de DGH. Avant, c’était les chefs d’établissements, principaux de collèges et proviseurs de lycées, qui faisaient remonter leurs prévisions d’effectifs pour l’année suivante, à cette période de l’année. Pour cela, ils se basaient, les uns sur les effectifs montant des CM2, les autres sur les passages de 3ème à 2nde dans les collèges de secteur, à l’époque où il y avait encore application de la sectorisation, et ils se basaient aussi sur l’historique de l’établissement en taux de redoublements, et arrivées extérieures. Et bien cette période de « responsabilisation » des chefs d’établissements est maintenant révolue !

 

La nouvelle méthode de calcul des DGH par le rectorat: une technique d’attribution par « défaut »

 Depuis 2008, c’est l’IA (au niveau collèges) et le rectorat (lycées) qui décident de l’enveloppe AVANT les retours des chefs d’établissement, sur la base de savants calculs inconnus du vulgum pecus. Peut-être disposent-ils d’une cellule spéciale capable de leur calculer à l’élève près la structure l’an prochain de chaque établissement du département ? Non, bien sûr que non ! C’est plus simple que ça.

La calculette de l’IA est en fait plus prosaïque ; elle dispose de deux touches majeures : la touche soustractive « - » et la touche de pourcentage % . La technique de calcul est imparable et efficace : pour donner systématiquement moins de DGH (= suppressions de postes), il suffit d’attribuer une prévision d’effectifs pessimistes systématique (moins d’élèves qu’attendus). En gros, appliquer 10 à 15% de moins pour tout le monde. Par exemple un collège de 400 se voit attribué au premier tour 360 élèves (-10%) même si c’est complètement faux. Puis il suffit d’attendre, voir ce qui sort, et mesurer les réactions. Ce n’est pas cher, et ça peut rapporter gros en postes. Cette technique du coup de marteau sur les budgets est d’ailleurs bien connue dans le privé, elle est destinée à mesurer réactivité et combattivité des troupes. Les plus volontaires monteront au créneau pour réclamer ce qui leur est dû, et obtiendront en gros le strict nécessaire dans les rattrapages de juin (en général très en deçà de ce qu’ils pouvaient espérer pour mener à bien des projets d’établissements), les autres resteront assommés, voire perdront des élèves qu’il ne sera plus possible d’inscrire dans une structure de DGH trop contrainte. Au bout du compte, on resserre très efficacement le nombre de postes. Et on affaiblit les collèges et lycées déjà fragilisés par la fin de la carte scolaire, et qui comptent peu de représentation syndicale (comme souvent dans l’enseignement technique) ou de représentants de parents (FCPE bien sûr, les autres se sentent rarement concernés si ça ne touche pas la classe de leur enfant..).

 

On pouvait légitimement espérer que cet exercice « vérité sur les effectifs » imposé aux chefs d’établissements, n’était valable qu’un an, et qu'une fois cette cartouche grillée, une "pause" dans la contraction devait suivre les années suivantes, le temps de digérer. Et bien, pas du tout ! C’était sans compter la dérégulation massive de la carte scolaire et la feuille de route du Ministre qui impose désormais à chaque rentrée un quota très élevé de suppressions de postes. On ne peut pas bien sûr supprimer les élèves, mais d'autres astuces existent: on peut toujours proposer de les réorienter pour « minimiser les coûts » DGH. Par exemple, un élève dans le technique coûte plus cher en nombres de postes qu’un élève en filière générale. De même un élève redoublant coûte cher en postes, il vaut mieux le faire passer, etc. etc.… A l’arrivée, il y a moins de liberté pédagogique, moins de notion de projet d’établissement, encore moins de notion d’orientation « libre » et de respect des choix de l’élève. Il n’y a que de la contrainte !  Tenir à tout prix dans sa DGH, voilà l’exercice annuel et obsessionnel des établissements de l’enseignement public depuis quelques années, et particulièrement depuis 2 ans dans les Yvelines.

 

Le nouveau mur des lamentations dans les Yvelines se trouve sur le parking de Parly II pour le cortège des délégations reçues à la queue leu leu par l’IA au Chesnay :

Alors pour la 2e année consécutive, nous allons assister (demain, voir article suivant) au long cortège des délégations d’enseignants et de parents en colère. Ceux-ci sont désormais habitués à bloquer une demi-journée en février pour cet exercice lamentable de la protestation attendue (et entendue) qui devient une tradition yvelinoise (l’an dernier c’était le 15 février). Pourquoi ce gaspillage d’énergie et de temps consacré à se battre pour sauvegarder les moyens légitimes de nos enfants de collège et de lycée ? Demandez-le à l’IA demain, il se prête à l’exercice avec gourmandise. Sa réponse immuable, nous la connaissons déjà : « j’ai donné les moyens suffisants au collège XXX, et nous verrons en juin si des ajustements sont nécessaires ». L’année dernière, nous avions mobilisés nos élus locaux autour de ces DGH notoirement insuffisantes. Pour le collège Les Prés il avait osé affirmer en février qu’il avait donné « plus que nécessaire » au collège Les Prés. En juin, il a été obligé de lui rendre des dizaines d’heures, et de rouvrir une classe, devant l’évidence des effectifs. Allons-nous accepter ce jeu récurrent et destructeur encore longtemps ?

 

Et bien nous en avons tout simplement ras-le-bol de ce rituel ! Ras-le-bol parce qu’on se fout de nous ! Et de nos enfants, que nous avons choisis de mettre dans l’enseignement public.

Demain, à 14h, il y aura donc à nouveau rassemblement devant l’Inspection Académique au Chesnay. Parents et les enseignants s’y retrouveront pour dénoncer l'injustice.


 

Cette tribune, je l’adresse à tous les sceptiques qui pensent que nous exagérons, qui fustigent les manifestations, et qui ne vont pas manquer de dire: « jamais contents ». Demain, ce n’est pas une manif pour la forme, c’est une manif pour lutter contre l’asphyxie bien réelle de nos collèges et lycées. Celle du 15 février 2008 était spontanée, et traduisait une vraie colère. La colère n’est pas retombée en 2009, loin s’en faut.

 

Comme un dessin vaut mieux qu’un long discours, vous trouverez ci-après l’évolution de la DGH d’un lycée public (Emilie de Breteuil) depuis 2002.

Est-ce que quelqu’un peut me dire combien de postes le collège et le lycée privés Saint-François d’Assise) Montigny ont rendus depuis 2 ans ou depuis 2002 ?? On n’ose même plus le demander, dans un département certainement l’un des plus conservateurs de France, où les pouvoirs publics ont choisi depuis longtemps leur camp, celui des établissements d’élite, et de l’enseignement privé.


François ANDRE, président de la FCPE Montigny


Au fait, la DGH (ou DHG) qu'est-ce que c'est??


GLOSSAIRE du parent de base:


La DGH ou DHG (dotation horaire globale) correspond à un budget d'heures par établissement avec lequel le chef d'établissement crée des classes et doit s'assurer du nombre d'heures par matière et par classe en fonction des filières et options choisies par les élèves).

Le ratio H/E correspond au taux entre le total des heures d'enseignement et le nombre d'élèves.

Axiome de base: Si le H/E baisse, cela signifie soit que les élèves ont moins d'heures de cours (les heures minimales par matière ne sont pas strictement respectées), soit les élèves sont davantage "tassés" dans les classes.

Corollaire : La stratégie de destruction avancée de la DGH en février avec une baisse infondée et artificielle des effectifs conduit à voter une répartition de DGH où des postes sont supprimés, sans pouvoir être rétablis en juin par du rattrapage d'heures de DGH.  Cela a pour conséquence d'avoir des enseignants qui doivent soit accepter des heures supplémentaires pour remplacer leurs collègues dont les postes ont été supprimés, soit accepter d'occuper des postes provisoires remis en cause chaque année ce qui nuit à l'élaboration de projets d'établissement. Cela pourrit l'ambiance dans les établissements comme dans le cas de plans sociaux en entreprises.

Qui paie au bout de la chaîne? Vos enfants.

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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 18:45
Que de douces paroles aujourd'hui à l'Assemblée Nationale, où le Ministre justifiait le report de la réforme du lycée! Voilà bien la preuve que le gouvernement a eu peur d'un mouvement incontrôlé de la jeunesse, pour que l'on puisse entendre ceci: "On voit bien qu'aujourd'hui, il faut que nous repartions de zéro, parce que nous ne ferons pas cette réforme sans la jeunesse", a déclaré Xavier Darcos en répondant à une question d'un député. Oui, vous avez bien lu: le Ministre décide de ne plus passer en force une réforme "sans la jeunesse", une réforme qui concernait au premier chef la jeunesse...

Xavier Darcos lors des questions au gouvernement ..."Nous allons repartir à zéro, parler avec nos enseignants, parler avec la jeunesse", a-t-il redit un peu plus tard, répondant à une question d'une députée de Haute-Garonne.

"Je ferai la réforme avec les jeunes et avec la jeunesse, parce qu'on ne peut pas penser le futur sans eux, et non pas en les poussant à la rue, non pas en les poussant à prendre des risques (...) mais en venant parler calmement, objectivement, des besoins de réforme", a-t-il également affirmé.

"Oui, nous allons réformer, je veux réformer le lycée, mais je ne suis pas le seul", a-t-il dit, faisant référence à un texte de début de discussions sur les principes de la réforme, signé en juin dernier par plusieurs syndicats d'enseignants, de chefs d'établissements et des organisations lycéennes.

"D'accord, nous allons prendre du temps. Mais nous n'allons pas prendre du temps pour ne pas réformer. Nous n'allons pas prendre du temps pour donner l'impression tout simplement qu'il faut que le lycée soit dans le statu quo", a-t-il ajouté.


Les réactions des Fédérations de Parents d'Eleves:


La FCPE soulagée :  "Enfin entendus"


Enfin entendus !

 

La FCPE prend acte de la décision du ministre de l’Education nationale de reporter la réforme du lycée. Vendredi encore, elle réclamait l'arrêt du projet de réforme de Xavier Darcos ainsi que la mise en chantier d'une réelle reforme du lycée qui prenne aussi en compte le palier d'orientation de la troisième.

La FCPE souhaite que la décision ministérielle ait bien été prise afin de laisser plus de temps à une réelle concertation.

Le ministre semble vouloir faire oublier qu'il a écarté de cette concertation la FCPE, la fédération des parents d'élèves présente sur tout le territoire et forte de près de 60% des voix des parents aux dernières élections en collège et en lycée.

Pour la FCPE, le dialogue doit continuer avec parents, lycéens et enseignants avec pour seul objectif l’amélioration du système éducatif.

La FCPE appelle à maintenir la mobilisation pour la défense du système éducatif et pour le retrait des projets en cours concernant la suppression des RASED, l'affaiblissement de la maternelle, et, plus généralement, un moratoire sur les reformes mises en place dès cette rentrée à l’Ecole primaire (suppression de deux heures hebdomadaires de classe en primaire, nouveaux programmes et aide « personnalisée » après la classe).

La FCPE rappelle au ministre que la demande de tous est aussi l'arrêt des coupes sombres dans les postes et que les parents, les enseignants, les jeunes et l'opinion, ne sauraient accepter un nouvel affaiblissement de l'Ecole publique.

La FCPE rappelle qu'elle restera mobilisée après les vacances de Noël, au moment où le refus des suppressions de postes devra s'exprimer dans chaque école, collège, lycée, académie.

Elle invite les parents qui veulent agir à prendre contact et rejoindre les structures départementales de la FCPE.     (voir aussi page des communiqués nationaux)


La PEEP furieuse : "La voix de la rue a eu raison de la réforme de la seconde !"

Dans un communiqué "La voix de la rue a eu raison de la réforme de la seconde !", la PEEP réagit très vivement:

"La PEEP tient à manifester sa colère et sa déception devant le report de la réforme de la seconde, le ministre cédant ainsi à la pression de la rue. Il aura suffit de menaces d'occupation et de manifestations pour que la réforme soit reportée. La PEEP peut craindre dès lors que toute autre velléité de faire changer les choses soit vouée au même résultat.
La PEEP prend acte de la décision du ministre, qui dans un souci d'apaisement et de dialogue, a reporté sa réforme, sans toutefois croire que ce report calmera les esprits et ramènera les élèves dans les lycées. Néanmoins, la PEEP tient à réaffirmer que le lycée a un besoin urgent d'évoluer. Les pistes de la réforme de Xavier Darcos allaient dans le bon sens mais nécessitaient encore - selon certains - de la pédagogie et des efforts de communication. Mais à trop expliquer, les questions se sont confondues avec les inquiétudes alors que précisément toute réforme est porteuse d'espoir."

La raison doit l'emporter sur une passion sans objet et démesurée. La PEEP continuera à être présente dans la discussion et défendra jusqu'au bout sa vision progressiste de la réforme du lycée, pour une vraie réussite de tous les élèves.


Au moins tous les parents sont d'accord pour mettre en chantier une réforme du lycée.... Mais pas forcément sur le contenu et sur ce que la PEEP appelle une "vision progressiste".

Il était utile de rappeler dans ces pages que notre fédération FCPE a été écartée de la concertation sur cette réforme depuis plusieurs mois. Quand le ministre dit avoir obtenu un consensus à un moment des discussions, c'était avec une seule fédération de parents d'élèves, minoritaire dans le pays.

F. ANDRE
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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 18:27
La FCPE Montigny est désolée de prévenir aussi tardivement, mais nous venons de recevoir cette information:
le ministre organise sur son site un « chat » avec les parents consacré à la réforme des lycées mardi 16 décembre à 18h00 (http://91.121.81.35/chat/mineduc/081216_lycee/). Il est possible de poser des questions en direct. Nous vous invitons à investir ce « chat » massivement pour poser vos questions.


Il vous répondra en vidéo, mardi 16 décembre,
de 18 à 19 heures, en direct sur ce site.
> En savoir plus sur la réforme du lycée  (telle qu'elle était proposée sur le site du Ministère avant son ajournement)

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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 18:43
Le ministre Xavier Darcos vient de faire une concession majeure, accueillie avec soulagement par la communauté éducative: Toute la réforme du lycée est reportée d'un an!  Après avoir reculé ce matin sur la réforme de la seconde, c'est désormais sur toute la réforme du lycée que le gouvernement fait marche arrière. La raison invoquée: "un besoin d'explications". Ouf!

Chaque étape de la réforme du lycée va être reportée d'un an, de la seconde à la terminale, a indiqué, lundi 15 décembre, le ministère de l'Education à l'AFP. Autrement dit, la réforme s'appliquera de la rentrée 2010 à la rentrée 2012.
Concrètement, cela signifie que la nouvelle seconde va entrer en vigueur à la rentrée 2010, celle de la nouvelle première à la rentrée 2011 et celle de la terminale nouvelle version à la rentrée 2012, explique le ministère.
Le schéma initial prévoyait une mise en oeuvre respectivement aux rentrées 2009, 2010 et 2011.
Si le ministre de l'Education Xavier Darcos avait déjà annoncé, lundi matin, sa décision de reporter la réforme de la classe de seconde, il n'avait toutefois pas donné de précisions sur le calendrier de mise en oeuvre des deux classes supérieures.
Lors d'une conférence de presse à Jérusalem, il a ajouté : "Je préfère différer d'un an la réforme de la seconde. On n'est pas à un an près".  (Ah tiens?)
"Je n'ai pas le sentiment d'avoir reculé", a-t-il ajouté, disant ne pas avoir voulu se laisser "piéger" en "laissant la classe de seconde en otage".
"La réforme du lycée a fait à l'origine l'objet d'un consensus. Nous étions à peu près arrivés à une maquette qui satisfaisait tout le monde. Malgré ce consensus, il y a un climat de tension extrême et la clas
se de seconde est devenue un point de fixation. On ne peut plus parler sereinement", a-t-il déclaré.

La FCPE aimerait bien savoir d'où vient ce fameux "consensus"...


Joyeux Noel quand même!!!  

Voir la déclaration de Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU:
http://videos.nouvelobs.com/video/iLyROoafJzkZ.html

"Besoin d'explication"

Après que Xavier Darcos eut annoncé le report de la réforme de la seconde, le Premier ministre François Fillon a, de son côté, justifié lundi le report de la réforme des lycées en affirmant que celle-ci avait "besoin d'explication" et que l'"on n'est pas à trois mois près".
"Nous avons estimé, avec le président de la République, que cette réforme avait besoin de plus d'explication, de plus de concertation", a expliqué le Premier ministre en marge d'un déplacement à Orléans.
"Il faut prendre le temps d'une information complémentaire, a-t-il ajouté, mais la réforme du lycée sera conduite, parce qu'il y a besoin de moderniser, d'être plus efficace, de lutter contre l'échec scolaire".
Interrogé sur une échéance d'entrée en vigueur de la réforme, il a affirmé : "On verra bien quel sera le rythme que le président de la République imprimera (...) on n'est pas à trois mois près".
Le chef du gouvernement a encore admis que "si on continue la concertation, il y a toujours la possibilité d'une évolution du contenu".

Accord de Sarkozy


"C'est une décision que j'ai prise moi-même, que j'ai mûrement concertée pendant le week-end, mais évidemment j'ai consulté plusieurs fois le président de la République lui-même avec qui j'ai eu plusieurs entretiens pour qu'il me donne son accord", a précisé le ministre de l'Education lundi sur Europe 1.
"Nous avons trouvé qu'il était convenable de faire ainsi, tout simplement parce qu'objectivement le climat ne se prête pas à avancer sereinement sur une réforme qui est pourtant tout à fait nécessaire".

"Prolonger les discussions"

"Xavier Darcos a décidé de laisser plus de temps pour la mise en oeuvre de la réforme de la classe de seconde initialement prévue à la rentrée 2009 dans le cadre de la réforme du lycée", avait écrit lundi matin Xavier Darcos dans un communiqué.
Son entourage avait précisé que cela signifiait "de facto", que la réforme de la seconde était "repoussée" à une date ultérieure.
Dans son communiqué, le ministre expliquait vouloir "prolonger les discussions sur le lycée, en abordant sans tabou tous les sujets, qu'il s'agisse de la place des enseignants dans ce futur lycée ou de l'équilibre respectif des disciplines".
"Ces équilibres devront faire l'objet d'une large concertation avec les représentants des enseignants, des lycéens et des familles", poursuivait-il.
Selon Le Figaro, l'Elysée serait intervenu pour demander au ministre de calmer le jeu, jugeant nécessaire "d'approfondir le travail d'explication sur le lycée".

Manif lycéenne jeudi


Le report de la réforme intervient alors que la grogne est montée dans les lycées ces deux dernières semaines. Opposées au projet du gouvernement, les deux principales organisations lycéennes UNL et Fidl ont appelé à des mobilisations cette semaine. De nombreuses assemblées générales sont prévues dans les lycées ce lundi.
Lucie Bousser, présidente de l'UNL, a indiqué lundi que le mot d'ordre de manifestations pour jeudi était maintenu, même si le report de la réforme de la seconde constitue "une avancée". (avec AFP)

 

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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 11:36

Le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos vient tout juste d'annoncer sa décision de reporter l'entrée en vigueur de la réforme de la classe de seconde, souhaitant "prolonger les discussions" sur ce dossier. C'est donc un vrai recul, et - nous le supposons - , un report dicté par le risque d'une colère lycéenne incontrôlable. Le ministre a annulé en conséquence la conférence de presse prévue mardi au cours de laquelle il devait détailler la nouvelle seconde.

 

voici la dépêche de l'AFP que la FCPE Montigny vient de trouver en ligne:


"Xavier Darcos a décidé de laisser plus de temps pour la mise en oeuvre de la réforme de la classe de seconde initialement prévue à la rentrée 2009 dans le cadre de la réforme du lycée", écrit le ministre dans un communiqué, qui ne précise pas si la réforme est repoussée ou non.

Interrogé sur cette ambiguïté, son entourage a précisé à l'AFP que cela signifiait "de facto", que la réforme de la seconde était "repoussée" à une date ultérieure, confirmant une information du Point.fr.

Dans son communiqué, le ministre explique vouloir "prolonger les discussions sur le lycée, en abordant sans tabou tous les sujets, qu'il s'agisse de la place des enseignants dans ce futur lycée ou de l'équilibre respectif des disciplines".

"Ces équilibres devront faire l'objet d'une large concertation avec les représentants des enseignants, des lycéens et des familles", poursuit-il.



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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 08:58

Une nouvelle offensive de la jeunesse ? Depuis plus d'une semaine, les lycéens sont à nouveau en mouvement. Mais pour quelles motivations ? Avant l'annonce demain par Xavier Darcos des mesures pour la nouvelle Seconde, les lycéens, au travers de leurs fédérations UNL et FIDL, tiennent à faire savoir que les mouvements qui ont eu lieu cette semaine étaient motivés. Ils se défendent d’être manipulés et l’ont fait savoir vendredi 12 décembre en direct sur Europe 1 à midi.

Les observateurs considèrent en effet souvent que les lycéens ne savent pas pourquoi ils manifestent ni contre quoi ils s’élèvent. C’était peut-être le cas l’année passée (quoique ... ils avaient très bien compris ce qu’était une DGH en baisse). Mais ils ont répondu à l’antenne que les professeurs n'étaient pour rien dans ce nouveau mouvement (au contraire, ils les trouvent même plutôt discrets…), que ce mouvement était le leur. Alors quelles sont leurs motivations cet hiver?

 

J’ai écouté attentivement leurs réponses à l’antenne. Et elles sont claires, n’en déplaise aux adultes et aux politiques qui ne vont pas manquer de mépriser leur mouvement. Ci-dessous, quelques extraits choisis.

 

Micro trottoir :

« Savez-vous pourquoi vous manifestez ? »

Réponse : les mesures Darcos n’apportent rien à la condition des lycéens. Ils n’en comprennent pas le sens. Ils sentent une sorte d’ « arnaque », une baisse de l’offre éducative, une baisse des cours, au nom des économies nationales, une arnaque maquillée sous forme de concept moderne comme la semestrialisation.

Un lycéen dit même : « A quoi ça nous sert de passer de 3 trimestres à 2 semestres ? Ça va vraiment améliorer nos conditions d’études ? Ça va vraiment diminuer l’échec scolaire ? Comment ? Par quel mécanisme ? ». Un autre : « Nous on voit surtout que rien ne change en banlieue. Ces mesures n’auront aucun impact sur la pauvreté de nos lycées, surtout dans les zones défavorisées. C’est du gadget. »

La FIDL attend du ministre d’être convaincant, et d’arrêter les tours de passe-passe et les mesures cache-misère en quelque sorte. Et la banlieue risque de se sentir à l’écart une nouvelle fois de ces réformes.

Ce point est essentiel à mon sens : nul ne contrôle actuellement la colère qui monte à nouveau des banlieues, et qui trouvera un écho immanquablement dans la colère lycéenne. Le plan « Espoir Banlieue » de Fadela Amara est complètement en panne, faute de volonté plus que de moyens, et les images venues des universités grecques et des rues d’Athènes donnent des idées à quelques uns. La situation est plutôt inquiétante. Pire : l’espoir se lève outre-Atlantique avec l’arrivée d’Obama, dans un pays pourtant traditionnellement peu préoccupé de soutenir un service public d’éducation, alors qu’en France on fait l’inverse, on n’arrête pas de tailler dans les moyens de l’Education Nationale, pour soutenir davantage les écoles privées. 

Le journaliste : «  alors pourquoi vous défilez sans banderoles ? Vous n’avez pas de mot d’ordre ? »

Réponse : « parce que nous n’avons aucune information fiable en provenance du Ministère ! Rien ! Rendez-vous compte : le ministère distille les informations, communique au compte-goutte sur ce que sera la seconde à la rentrée 2009 alors que nous sommes déjà en mi-décembre ! 2009 c’est la prochaine rentrée, c’est demain ! On demande déjà aux collégiens de 3ème de faire des vœux, de choisir des orientations, alors qu’on ne sait même pas si les options de seconde existent encore ? Rien sur les filières techno. On laisse les élèves de 3ème dans l’incertitude. C’est du mépris. Le ministre méprise les jeunes. ». La responsable de la FIDL ajoute que le Ministre les reçoit quand même, qu’il les écoute poliment. Mais c’est tout.

 

Alors ? Alors l’agitation monte dans les lycées. Une réforme de la Seconde pour dans 9 mois à peine, menée à la hussarde, qui ne sert pas à lutter contre l’échec scolaire. C’est le sentiment dominant. Et largement suffisant pour mettre les lycéens à nouveau à la rue.

 

« Le mouvement ne fait que commencer », pronostique la FIDL. Dans l’Ouest de la France, et ailleurs en province, ça bouge, à Paris ça ne manifeste pas pour le moment, car les lycéens cherchent d’abord de l’information, et les vacances arrivent, peu propices pour une mobilisation. Mais les organisations lycéennes veulent que cette dernière semaine du trimestre servent à nourrir le travail d’information nécessaire. De plus, le Ministre va communiquer mardi sur le contenu de sa réforme de la Seconde. Mardi 16 décembre... Comme si l’Education Nationale pouvait digérer une réforme comme celle-là en 6 mois !

 

A la suite de ces interventions radiophoniques, il y avait de quoi être à la fois rassuré et inquiet. Rassuré, car je trouve que ce sont des réponses intelligentes, censées. Pas vous ? Inquiet, car il y a les germes d’une révolte lycéenne, avec des colères jaillissant au hasard des lycées français, qui peuvent devenir incontrôlables. Surtout dans les banlieues, et toutes les zones laissées à l’abandon en France. Car il y a une injustice grandissante dans les moyens accordés par l’Education Nationale. Surtout depuis la suppression de la carte scolaire, dont on n’a pas fini de mesurer les dégâts.


Nous, parents, aurons notre rôle à jouer. D’abord pour ne pas laisser dire que nos enfants n’y connaissent rien et manifestent pour rien, alors qu’ils s’organisent pour comprendre, et qu’ils cherchent l’information en vain depuis des semaines. Ensuite, pour ne pas laisser dégénérer cette révolte qui monte. Le monde lycéen est par nature imprévisible.

F. ANDRE 

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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 10:06

L’an prochain, le ministre Xavier Darcos prévoit le non-remplacement d’un professeur sur deux, toutes disciplines confondues. L'un des moyens pour supprimer des enseignants est de supprimer des enseignements. Un moyen que nous commençons à bien connaître: baisse des heures d'enseignement dans le primaire (passage de 26h à 24h, 140 jours d'école/an), coupes de DGH dans les collèges, baisse des options, et réforme du lycée pour travailler moins de 30h. Mais tout ça ne suffit toujours pas. "Des postes, des postes, des postes.. Il m'en faut encore". Maintenant, les arts plastiques comme l’éducation musicale sont sur la sellette, et priés de participer au sacrifice...

Un site: http://www.sauvonslesartsplastiques.fr/

Ci-après, le texte accompagnant l'annonce d'un colloque régional qui se tiendra le 22 novembre à Rennes (renseignements ici) rédigé par un collectif de professeurs d'arts plastiques enseignant en collège, lycée, université et à l'IUFM ( en Bretagne ).


"Dès la rentrée prochaine l'histoire des arts sera enseignée au collège et les connaissances acquises sanctionnées par une épreuve au brevet des collèges. Cet enseignement vient remplacer pour moitié l'heure d'arts plastiques et d'éducation musicale ( en histoire il occupera un quart du programme ). L'an prochain les collégiens n'auront plus qu'une demi-heure d'arts plastiques et de musique. La culture patrimoniale sera privilégiée au détriment des questionnements liés à l'idée de modernité.
Des ateliers animés par des intervenants extérieurs pourront être proposés après les cours, ces matières deviendront donc des activités péri-scolaires ( dénaturées et non obligatoires ).
De plus le gouvernement cherche à développer une éducation artistique et culturelle hors de l'école en développant ( et non en démocratisant ) par exemple les cours à domicile grâce à leur paiement en chèque emploi service ! Les connaissances acquises hors de l'école pourront être validées au brevet des collèges.
L'option de spécialisation en lycée sera réduite à 3 heures hebdomadaires ( au lieu de 5h actuellement ) si elle n'est pas supprimée ( toujours pas d'information claire à ce sujet ! ).
Jusqu'à présent les élèves en difficulté dans des disciplines ayant exclusivement recours à l'écrit pouvaient réussir en arts plastiques ou en musique parce que ces matières mobilisent d'autres langages...
Et pourtant Xavier Darcos affirme faire de l'aide aux élèves en difficulté sa priorité.
Les modes de recrutement et de formation des professeurs sont également transformés.
Des changements profonds s'opèrent dans l'éducation. Ils ne nous paraissent être ni en faveur des élèves ni en faveur des personnels de l'éducation.
Il généreront plus de précarité pour les personnels et plus d'inégalités chez les élèves."



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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 12:17
Organisations signataires le 6 novembre 2008 : Crap-Cahiers Pédagogiques, Education&Devenir, FCPE, Ligue de l’enseignement.

Xavier Darcos vient de rendre publique la maquette de la future classe de seconde. Elle nous paraît très éloignée des déclarations d’intention initiales du ministre précisées dans la lettre de mission à Jean-Paul de Gaudemar ou dans le document signé entre le ministre et plusieurs organisations syndicales sur les « points de convergence sur les objectifs et principes directeurs de la réforme ». La mission de Jean Paul de Gaudemar ouvrait, à nos yeux, des perspectives très positives pour que le lycée soit plus démocratique et prépare mieux à l’enseignement supérieur : elle prônait davantage de souplesse dans les parcours d’études, dans l’organisation de l’année scolaire, dans la répartition des activités des élèves, dans l’architecture de la classe de seconde, pour favoriser des choix d’orientation plus lucides , pour éviter les redoublements ; ces propositions impliquaient un suivi rigoureux des élèves, la mise en place de nouvelles modalités d’évaluation, y compris en ce qui concerne le baccalauréat, elles nécessitaient une mise à jour des programmes, une clarification des compétences attendues des élèves ; elles impliquaient une évolution des pratiques et une redéfinition du métier et du service enseignant ; elles rendaient nécessaires l’autonomie des établissements et leur accompagnement. Bref, elles promettaient, dans la lignée des rapports précédents sur le lycée, de former des citoyens actifs et ouverts.

Les objectifs qui étaient assignés à la réforme nous semblent hors de portée si elle reste en l’état. La précipitation avec laquelle elle est conduite génère déjà de l’inquiétude pour les élèves de troisième et leurs familles. Les modalités précises et concrètes de mise en oeuvre engageront durablement le sens du futur lycée d’enseignement général et technologique, d’autant qu'elle se fait dans un contexte de réduction des postes d'enseignants.
C’est pourquoi nos organisations lancent un appel aux syndicats, associations de parents d’élèves, mouvements pédagogiques et d'éducation, associations complémentaires de l’enseignement public, chercheurs pour s’inscrire rapidement dans une démarche collective pour définir les axes d’une réforme alternative du lycée, en articulation avec les autres secteurs de l’Ecole, notamment l’enseignement professionnel et le collège, mais aussi l’enseignement supérieur, prenant en compte le socle commun de connaissances et de compétences. Nous ferons des propositions sur les modalités de l’évaluation terminale (le baccalauréat), la part faite aux épreuves terminales et l’introduction des unités capitalisables, la définition des compétences évaluées, l’aspect interdisciplinaire et la démarche de projet assurés actuellement par les Travaux Personnels Encadrés. Ainsi, nous exercerons une fonction de veille sur la réforme à venir du lycée et pourrons peser collectivement sur elle.

(la suite..)

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6 octobre 2008 1 06 /10 /octobre /2008 07:18


Le Monde

Une réforme profonde du lycée, avec, dès la rentrée 2009, un remodelage complet de la classe de seconde. C'est, à en croire le Journal du Dimanche, l'annonce que devrait faire "prochainement" le ministre de l'éducation nationale, Xavier Darcos.

Le projet du ministre consisterait à bâtir un tronc commun pour tous les élèves de seconde, dans lequel on trouverait lettres, mathématiques, histoire-géographie, deux langues vivantes et sport. "A ce jour, note le JDD, la physique-chimie, l'éducation civique et les sciences naturelles ne font donc plus partie des enseignements obligatoires. Pas plus que l'économie, déjà exclue par une précédente réforme."

Ce tronc commun devrait représenter 60 % des cours. Le reste serait divisé en deux types de modules, détaille le journal : "les 'exploratoires' (25 % du total) et ceux 'd'accompagnement' (15 %)". L'année scolaire serait par ailleurs découpée en deux semestres au lieu de trois trimestres. A la fin du premier semestre, les élèves pourront changer de module, ce qui constitue, pour le JDD, "une révolution : la fin du programme figé pour l'année entière". Autre piste qui devrait être suivie par M. Darcos : rendre le redoublement "anecdotique", alors qu'aujourd'hui 15 % des élèves de seconde redoublent chaque année.

HISTOIRE-GÉO ET MATHS EXCLUES DU TRONC COMMUN

Le projet, qui a pour principal artisan le recteur d'Aix-Marseille, Jean-Paul de Gaudemar, prévoit également de limiter le volume hebdomadaire de cours à 27 heures, en seconde comme en première et en terminale. "Actuellement, les élèves ont entre vingt-huit et trente-cinq heures de cours", rappelle le JDD. D'après le journal, "les syndicats jugent l'hypothèse 'inadmissible' et craignent qu'un tel allégement des emplois du temps ne serve à justifier la politique de réduction du nombre d'enseignants".

Les élèves de première et de terminale – pour qui la réforme devrait entrer en vigueur respectivement en 2010 et 2011 – verront eux aussi leur enseignement découpé en trois parties. "La proportion actuellement retenue est de 45 % (tronc commun), 45 % (modules exploratoires), 10 % (modules d'accompagnement), écrit le Journal du Dimanche. L'histoire-géographie et les mathématiques disparaîtraient du tronc commun mais pas la philosophie, qui pourra être débutée (en option) dès la première".

"Un élève pourrait donc ne plus faire de maths après la seconde !", note le JDD. Quant aux filières scientifique (S), économique et sociale (ES) et littéraire (L), trop déséquilibrées – surfréquentation en S, pénurie en L –, "elles tombent aux oubliettes", écrit le journal, remplacées par quatre "dominantes" (humanité et arts, sciences, sciences de la société, technologie). Le droit ferait lui, pour la première fois, son apparition au lycée.

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 19:46
Réduire le budget de la rentrée scolaire tout en allégeant le cartable sur le dos de vos enfants, mission impossible ? Non ! Pas pour la FCPE du collège de la Fosse-aux-Dames aux Clayes-sous-Bois, à l'origine d'une initiative originale pour "un cartable moins cher et moins lourd pour tous".


Thierry LOUET, président du conseil local du collège la Fosse-aux-Dames aux Clayes-sous-Bois (78) et administrateur départemental FCPE, explique aux journalistes du Parisien le principe du "kit écolier", une opération originale et créative qui intègre pleinement les récentes dispositions de l'Education Nationale sur le poids du cartable (voir nos articles précédents). Le kit écolier fait coup double: alléger le poids du cartable, et soulager le budget de la rentrée pour toutes les familles.

C'est un kit adapté et uniforme proposé pour chaque niveau (6e, 5e, 4e, 3e). Un achat groupé a permis de faire de nombreuses économies ! Par exemple, le kit 6ème revient à 64,50€, soit plus de 40€ moins cher qu'
en grande surface ! Sur 400 familles, 158 ont adhéré au projet. Les parents ont récupéré le kit fin juin et pouvaient partir l'esprit libre en vacances. Pour ceux qui ne pouvaient pas venir, les derniers kits étaient distribués le jour de la rentrée...

Il a fallu beaucoup de travail et d'énergie sans doute pour arriver à mettre en place cette idée en phase avec son temps. Et d'abord arriver à le faire voter en CA. Puis obtenir la coopération de tous les enseignants qui ont dû plancher sur l'harmonisation des fournitures. Enfin le collège a ouvert un samedi entier (oui, oui, vous avez bien lu..) pour permettre aux parents de venir chercher leur kit écolier. Un travail titanesque.
Bravo la FCPE des Clayes-sous-Bois. Souhaitons que cette solution soit explorée par d'autres collèges!
FA.
Pour contacter Thierry LOUET (FCPE La Fosse-aux-Dames): thierry.lout9online.fr

Et le site du conseil local de ce collège:http://fcpelafosse.free.fr/cadre.htm

sur lequel vous trouverez également un témoignage du travail de ce conseil local FCPE sur le poids du cartable. Les parents ont demandé, après la campagne nationale de la FCPE sur le poids des cartables, le doublement des manuels, une mesure qui a été refusée par le conseil général qui ne souhaitait pas se substituer à l’Education Nationale sur la commande des manuels. En contrepartie, le conseil Général, sur proposition des parents, a accepté de financer des tableaux interactifs. Le collège a ainsi obtenu 5 TNI pour l'hist/géo, les maths, le français, la SVT, la Technologie. Cette année, les parents proposeront la demande de 2 TNI supplémentaire pour les arts plastiques et les langues. Une négociation réussie et des idées à suivre...

F ANDRE


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