Un site: http://www.sauvonslesartsplastiques.fr/
Ci-après, le texte accompagnant l'annonce d'un colloque régional qui se tiendra le 22 novembre à Rennes (renseignements ici) rédigé par un collectif de professeurs d'arts plastiques enseignant en collège, lycée, université et à l'IUFM ( en Bretagne ).
"Dès la rentrée prochaine l'histoire des arts sera enseignée au collège et les connaissances acquises sanctionnées par une épreuve au brevet des collèges. Cet enseignement vient remplacer pour moitié l'heure d'arts plastiques et d'éducation musicale ( en histoire il occupera un quart du programme ). L'an prochain les collégiens n'auront plus qu'une demi-heure d'arts plastiques et de musique. La culture patrimoniale sera privilégiée au détriment des questionnements liés à l'idée de modernité.
Des ateliers animés par des intervenants extérieurs pourront être proposés après les cours, ces matières deviendront donc des activités péri-scolaires ( dénaturées et non obligatoires ).
De plus le gouvernement cherche à développer une éducation artistique et culturelle hors de l'école en développant ( et non en démocratisant ) par exemple les cours à domicile grâce à leur paiement en chèque emploi service ! Les connaissances acquises hors de l'école pourront être validées au brevet des collèges.
L'option de spécialisation en lycée sera réduite à 3 heures hebdomadaires ( au lieu de 5h actuellement ) si elle n'est pas supprimée ( toujours pas d'information claire à ce sujet ! ).
Jusqu'à présent les élèves en difficulté dans des disciplines ayant exclusivement recours à l'écrit pouvaient réussir en arts plastiques ou en musique parce que ces matières mobilisent d'autres langages...
Et pourtant Xavier Darcos affirme faire de l'aide aux élèves en difficulté sa priorité.
Les modes de recrutement et de formation des professeurs sont également transformés.
Des changements profonds s'opèrent dans l'éducation. Ils ne nous paraissent être ni en faveur des élèves ni en faveur des personnels de l'éducation.
Il généreront plus de précarité pour les personnels et plus d'inégalités chez les élèves."