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Bienvenue à la FCPE Montigny

Bienvenue sur le blog de la FCPE de Montigny-le-Bretonneux !

 

Au nom des bureaux des conseils locaux primaire-maternelle, collèges, lycées, bienvenue sur ce site de la FCPE (Fédération des Conseils de Parents d'Elèves) de Montigny-le-Bx qui regroupe 6 conseils locaux.... (lire la suite ici par François ANDRE)

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Collège La Couldre: fcpelacouldre@gmail.com

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Lycée E. de Breteuil: fcpe.lyceebreteuil@gmail.com

Lycée Descartes: fcpe.descartes78@gmail.com

Blog FCPE Descartes http://fcpe78descartes.asso-web.com

 

 

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Samedi 7 septembre 2013: Forum des Associations 9h-19h

Mardi 10 septembre 2013:  Réunion de rentrée FCPE lycée Descartes 19h

Mardi 17 septembre 2013:  Réunion de rentrée FCPE Collège Les Prés 20h

Jeudi 19 septembre 2013:  Réunion de rentrée FCPE lycée Emilie de Breteuil 20h

Mardi 24 septembre 2013:  Réunion de rentrée FCPE collège La Couldre 18h

Vendredi 27 septembre 2013:  Réunion de rentrée FCPE collège Giacometti 20h

Jeudi 10 octobre:  Soirée Handicap organisée par la Maison de la Famille, Salle Jacques Brel 20h

Vendredi 11 octobre 2013:  Elections de parents d'élèves

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3 avril 2008 4 03 /04 /avril /2008 18:33
Le Monde Vendredi 4 avril

Les banderoles syndicales sont ressorties, jeudi 3 avril, deuxième journée de manifestations contre les suppressions de postes dans les lycées, et chacun se demande si l'heure de l'affrontement est venue dans l'éducation nationale. Protestations "rituelles", relativise le ministre, Xavier Darcos. Mais les dossiers chauds s'accumulent pour le ministre. La plupart de ses difficultés sont liées au fait que sa marge de manœuvre budgétaire s'amenuise.

M. Darcos enjoint les lycéens à "ne pas poser tout ça en termes mathématiques"

Xavier Darcos a estimé jeudi qu'avec un professeur pour onze lycéens, il faut que "nous repensions l'organisation de nos services". "Ce n'est pas simplement en protestant contre une classe à trente-six élèves quand on est trente-quatre que nous réglerons les problèmes du lycée", a-t-il continué sur France Culture.

S'il a assuré "comprendre l'inquiétude des lycéens", et ne pas "du tout sous-estimer leur demande en matière éducative", le ministre de l'éducation a ajouté qu'ils étaient "pris dans une autre logique, qui est celle des syndicats", et les a enjoints à "ne pas poser tout ça en termes mathématiques". "Moi même, je ne sais pas, ils ne savent pas comment s'organisera leur classe à la rentrée prochaine, ce n'est pas vrai, ils n'en savent rien", s'est-il agacé.

Evoquant une "école à la traîne", il a appelé les lycéens, qu'il doit recevoir la semaine prochaine, à participer à la"réforme du lycée", jugeant que le baccalauréat est en comparaison "une question presque secondaire". Selon le ministre,"il faut que nous réformions, que nous fassions un lycée plus moderne, une terminale qui prépare à l'enseignement supérieur, que nous préparions mieux les lycéens à la compétition d'aujourd'hui". – (Avec AFP.)

Les suppressions de postes. C'est la question principale. La grogne actuelle découle des 11200 suppressions de postes d'enseignants décidées en juillet 2007 pour la rentrée 2008. Le ministère répète que ces suppressions suivent la réduction des effectifs du secondaire (150000élèves de moins sur les trois dernières années) et ne modifient pas le "taux d'encadrement". Mais elles provoquent de fortes tensions locales. Et l'inquiétude règne au sujet des suppressions futures. Les dépenses à venir de l'Etat doivent être examinées vendredi 4 avril, en présence de Nicolas Sarkozy, lors d'un conseil sur la modernisation des politiques publiques. M. Darcos bataille pour sauver ses crédits. Les syndicats font monter la pression. "Sur la lancée actuelle, d'ici à 2012, ce sont 85 000 postes d'enseignants en moins avec 150 000 élèves en plus dans le système scolaire, assure Alain Olive, secrétaire général de l'UNSA. Et ça va être chaud, car cela concerne non seulement les enseignants et les élèves, mais aussi les parents et les collectivités territoriales."

 La réforme du bac. Concernant les bacs généraux, M. Darcos veut revaloriser les séries littéraires. Il préfère parler d'une nécessaire "évolution" des filières du lycée, où les élèves seraient "mieux répartis". Mais les enseignants et les élèves en concluent qu'une réforme est en vue, qui va réduire les options, et dont le but est d'économiser des postes.
Le même soupçon pèse sur la généralisation du bac professionnel en trois ans (soit comme les autres baccalauréats). Une moitié des syndicats des lycées professionnels approuve, l'autre y voit la volonté de faire des économies.

L'évolution du métier. La Commission pour l'évolution du métier d'enseignant, constituée en septembre 2007, a rendu le 4 février son rapport ou "livre vert", qui devrait être suivi d'un "livre blanc" exposant les choix du ministère. Mais le processus est en panne tant que la question budgétaire reste en suspens. Les enseignants se méfient de tout ce qui assouplirait les statuts. Parallèlement, le chef de l'Etat et le ministre de l'éducation ont évoqué une "revalorisation" et promis de "mettre le paquet" sur les jeunes enseignants. Ils ont ainsi fait lever des espoirs qu'ils ne peuvent décevoir sans risques.

La réforme du primaire. Elle avait commencé en septembre avec l'annonce de la suppression du samedi matin, suivie d'une concertation sur la manière de consacrer aux élèves en difficulté le temps ainsi libéré. Mais les projets de programmes annoncés le 20 février suscitent une contestation comparable à celle provoquée en 2006 par Gilles de Robien sur la lecture. Seule la frange "antipédagogiste", soit une minorité de la profession, approuve. Les autres demandent un moratoire.

Persuadé d'avoir l'opinion de son côté, M. Darcos veut passer en force. Cette perspective lui a valu une standing ovation des députés UMP mercredi 2 avril à l'Assemblée. "Dans l'éducation, on ne vit plus sous l'empire de la grande réforme, expliquait-il pourtant en octobre 2007. Lorsque vous montez une citadelle, vous déclenchez l'assaut général. Ce qu'il faut, c'est un processus de lente appropriation."

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